Onze déplacés d’un grand camp frontalier du Cameroun, situé dans le nord-ouest du Nigeria, ont été tués vendredi matin par des combattants du groupe islamiste nigérian Boko Haram, selon des militaires et des miliciens.
Les islamistes ont tué silencieusement avec des couteaux leurs victimes, qui se trouvaient dans le camp de Banki, qui accueille environ 45.000 personnes.
« Ce matin, des terroristes de Boko Haram ont brisé la barrière entourant le camp, en venant de la frontière camerounaise, pour voler de la nourriture », a indiqué un officier nigérian de la ville à l’AFP.
« Ils ont tué onze déplacés et en ont blessé deux », a-t-il poursuivi.
Adamu Ahmad, membre d’une milice civile en charge de la protection du camp de Banki a confirmé l’attaque.
Selon lui, les islamistes ont tué les déplacés à coup de couteau, à la place de fusils, pour éviter d’alerter les militaires d’une base adjacente au camp, et pouvoir voler des rations d’aide alimentaire.
Les combattants de Boko Haram semblent manquer de produits alimentaires depuis que l’armée nigériane a réussi à couper leurs routes d’approvisionnement.
Selon l’officier, le groupe pourrait avoir, dans un premier temps, infiltré dans le camp en mission de reconnaissance des femmes et des enfants en les faisant passer pour des déplacés.
Banki, situé à 130 km au sud-est de Maiduguri, la capitale de l’Etat de Borno, était un endroit plutôt sûr pour les déplacés à l’ouverture du camp en mars 2015. Mais le camp a été depuis la cible de plusieurs attaques de Boko Haram.
Avec AFP
« Ce matin, des terroristes de Boko Haram ont brisé la barrière entourant le camp, en venant de la frontière camerounaise, pour voler de la nourriture », a indiqué un officier nigérian de la ville à l’AFP.
« Ils ont tué onze déplacés et en ont blessé deux », a-t-il poursuivi.
Adamu Ahmad, membre d’une milice civile en charge de la protection du camp de Banki a confirmé l’attaque.
Selon lui, les islamistes ont tué les déplacés à coup de couteau, à la place de fusils, pour éviter d’alerter les militaires d’une base adjacente au camp, et pouvoir voler des rations d’aide alimentaire.
Les combattants de Boko Haram semblent manquer de produits alimentaires depuis que l’armée nigériane a réussi à couper leurs routes d’approvisionnement.
Selon l’officier, le groupe pourrait avoir, dans un premier temps, infiltré dans le camp en mission de reconnaissance des femmes et des enfants en les faisant passer pour des déplacés.
Banki, situé à 130 km au sud-est de Maiduguri, la capitale de l’Etat de Borno, était un endroit plutôt sûr pour les déplacés à l’ouverture du camp en mars 2015. Mais le camp a été depuis la cible de plusieurs attaques de Boko Haram.
Avec AFP