Les présidents des assemblées provinciales invités à Kinshasa vivent le calvaire depuis quelques jours. L’un d’eux, Vincent Mani, président de l’assemblée provinciale du Sud-Ubangui, a lancé un cri d’alarme jeudi 19 octobre à Radio Okapi. Il affirme que ses collègues et lui ne sont pas logés par l’Etat et ne touchent pas leurs émoluments depuis près de sept mois.
Les dirigeants des institutions législatives provinciales avaient été invités à Kinshasa dans le cadre de la conférence des gouverneurs, qui n’a plus eu lieu. Vincent Mani raconte leur calvaire :
«C’est grave aujourd’hui ! Nous sommes impayés pendant sept mois, nos enfants n’ont pas repris le banc de l’école. Nous-mêmes, nous sommes soumis à la misère la plus criante. Pendant que nous sommes impayés, on va nous appeler pour venir à Kinshasa, aller à la conférence des gouverneurs à Goma. Nous arrivons ici, sans un sou. On était en transit, on arrive ici, on nous dit c’est reporté.»
Depuis leur arrivée dans la capitale congolaise, les présidents des assemblées provinciales ne sont pas pris en charge.
«Personne ne nous dit quelque chose. On va où ? Si on doit payer l’Assemblée nationale, si on doit payer le Sénat, et pourquoi pas payer les assemblées provinciales ? Qu’est-ce qu’on veut de nous ?», s’interroge Vincent Mani dépité.
Radio Okapi a contacté le ministre d’Etat chargé de relations avec le Parlement, qui a promis répondre à ces doléances sans autres détails.
Les dirigeants des institutions législatives provinciales avaient été invités à Kinshasa dans le cadre de la conférence des gouverneurs, qui n’a plus eu lieu. Vincent Mani raconte leur calvaire :
«C’est grave aujourd’hui ! Nous sommes impayés pendant sept mois, nos enfants n’ont pas repris le banc de l’école. Nous-mêmes, nous sommes soumis à la misère la plus criante. Pendant que nous sommes impayés, on va nous appeler pour venir à Kinshasa, aller à la conférence des gouverneurs à Goma. Nous arrivons ici, sans un sou. On était en transit, on arrive ici, on nous dit c’est reporté.»
Depuis leur arrivée dans la capitale congolaise, les présidents des assemblées provinciales ne sont pas pris en charge.
«Personne ne nous dit quelque chose. On va où ? Si on doit payer l’Assemblée nationale, si on doit payer le Sénat, et pourquoi pas payer les assemblées provinciales ? Qu’est-ce qu’on veut de nous ?», s’interroge Vincent Mani dépité.
Radio Okapi a contacté le ministre d’Etat chargé de relations avec le Parlement, qui a promis répondre à ces doléances sans autres détails.