Le premier tour du scrutin pour l’élection du nouveau Directeur général de l’organisation des nations unies pour l’éducation,les sciences et la culture-unesco-débute ce soir après une bataille rude depuis plusieurs mois de 8 candidats restants suite au désistement de l’un d’eux.
Le vote s’effectue à bulletin secret en séance privée par les 58 membres du conseil exécutif présidé par Michael Worbs. Le choix du candidat au poste de Directeur général sera entériné le 10 novembre par la conférence générale des 195 États membres et elle ou il, entrera en fonction le 15 novembre. Les pays arabes font une forme une bonne coalition.
Ils ont envoyé la moitié des candidats en lice pour se disputer la tête de cette organisation. France présente Audrey Azoulay, ex ministre de la Culture de François Hollande. Elle a peu de chance de gagner souligne, certains observateurs qui ne voient pas le soutien de son pays pour briguer ce poste. Selon une règle tacite, le pays hôte renonce toujours à diriger l’institution.
Les regards sont peut être tournés vers l’Afrique où on constate une forte mobilisation du continent et de l’Union Africaine pour soutenir la candidate égyptienne Moushire Khattab. L’objectif est voir l’unesco dirigée pour la première fois par une femme africaine. Outre le retrait du candidat Irakien Saleh AL- HASNAWI en sa faveur, prélude à un ralliement du camp arabe, le ministre égyptien des Affaires Étrangères, Sameh Shoukay et le président de la Commission Africaine, Moussa Faki sont à Paris pour la soutenir. Ils ont été rejoins par le ministre des Affaires Étrangères de la Sierra Leone, Samura Kamara et des nombreux responsables de l’Union Africaine. Le prochain élu ou la prochaine gagnante succédera à la Bulgare Irina Bokova qui a effectué deux mandats de 4 ans à la plus haute fonction de l’unesco.
Christiane MUNOKI EKAMBO
Site d'information des nations en RDC
