RDC: la PNC dément avoir torturé Kabund

La Police nationale congolaise -PNC- a démenti vendredi 1er novembre les accusations de tortures contre le secrétaire général de l’UDPS, Jean-Marc Kabund lors de son interpellation, alors qu’il marchait pour exiger le départ du Président RD-congolais Joseph Kabila.
Le porte-parole de la PNC, le colonel Pierrot Mwanamputu, affirme qu’aucun sévisse ni traitement dégradant n’a été infligé M. Kabund : «Lorsqu’ils se sont mis sur la chaussée, il y a eu des jeunes délinquants qui sont allés jeter des cocktails Molotov à la station Total et ont tenté de l’incendier volontairement et faire une destruction méchante. La police est arrivée pour récupérer ces délinquants. Malheureusement, cet opérateur politique [Kabund] s’est retrouvé dans cette sphère géographique et ils ont été arrêtés.»
Selon ce porte-parole de la PNC, après interrogatoire, ils ont été libérés 45 minutes. La police les a escortés et les a déposés chacun à son domicile.
«Vous pensez que quelqu’un qui a été torturé peut encore accepté de monter dans une jeep de la police? Pour moi je ne pense pas cette affirmation soit vraie», a-t-il indiqué.
Auparavant, l’Union pour la démocratie et le progrès social avait accusé la police d’avoir torturé son secrétaire général jeudi 30 novembre, lors de la marche organisée par le Rassemblement.
«Monsieur le secrétaire général est dans un état critique. Tout le monde le saut qu’il est le seul à être torturé parmi les manifestants arrêtés hier par la police. Il était le seul à être détenu dans de mauvaises conditions», a déploré le porte-parole de l’UDPS, Augustin Kabuya.
Selon lui, Jean-Marc Kabund a été relâché jeudi tard dans la soirée. Il est actuellement hospitalisé dans un hôpital de place à la suite des tortures subies. L’UDPS dit craindre pour sa santé.
«Aujourd’hui la RDC est en train d’étaler son image à travers le monde. Les opposants sont maltraités. Il est toujours étalé. Il ne fait pas de bons mouvements et nous craignons beaucoup pour sa santé», alerte Augustin Kabuya.
La marche du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement, interdite par les autorités, visait notamment à exiger le départ du président Joseph Kabila après décembre 2017.
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