Togo: avec son nouveau single « Irou Alou », Alimata Sadiya exalte la femme africaine


Elle s’appelle Sama Alimata Sadiya, dit « Yadisa », guitariste, compositeur et interprète pratiquant la World music. Avec son nouveau single intitulé « Irou Alou » qui signifie femme dans sa langue maternelle, « le Tem », appelé souvent « cotocoli » par certains, la togolaise, artiste de son état, s’est lancée dans la carrière musicale en 2006.
« Dans Irou Alou, je parle de la femme africaine en générale ainsi que de ses souffrances vécues au quotidien. Cette femme africaine, malgré tout ce qui en découle, est fière d’être noire. Elle accepte sa vie et sa personne » a déclaré, au cours d’un entretien direct avec Journal des Nations, Alimata Sadiya, l’auteur de Iwele, son premier single qui parle d’une jeune fille qui cherche son âme soeur.

Alimata Sadiya au festival national de musique et art contemporain du Togo

Sans pour autant avoir une dent contre les hommes, cette dernière également actrice de cinéma, ayant comme vision, aller très loin avec sa carrière d’artiste, soutient que la femme souffre beaucoup et cela en silence. Dans cette chanson présentée sous forme de conseil et d’interpellation, l’humanité est invitée à accorder beaucoup de respect à l’égard de la femme, car elle donne la vie aux risques et périls de la sienne et prend soin de sa famille avec autant de sacrifices.
Et malgré les larmes qui ne cessent de couler de ses yeux, elle garde toujours le sourire face aux obstacles que lui impose la vie. Pour ce faire, elle mérite toute l’attention du monde, soutient cette artiste togolaise qui, jusque-là, s’auto produit.

Par ailleurs, il sied de signaler que Sama Alimata Sadiya, est en pourpaler avec la plateforme culturelle internationale CIEL BLEU qui a été attirée par la thématique de l’artiste; laquelle thématique sur la promotion et la valorisation de la femme, rencontre l’un des objectifs de Ciel Bleu qui résumerait ses objectifs par la promotion et la préservation de la Culture, de l’enfance fructueuse et épanouie, de la femme et de la jeune fille, ainsi que la promotion des personnes vulnérables tout en leur assurant un encadrement par les arts littéraires, scéniques et plastiques.
Sans nul doute, de ces pourparlers naîtra, à l’en croire,  une collaboration pour ainsi favoriser les échanges interculturels prônés par cette organisation qui a son administration centrale à Kinshasa, en République Démocratique du Congo.
Lesquels échanges interculturels déjà entretenus avec les États-Unis, le Congo Brazzaville, le Botswana, l’Angola, le Kenya, la Belgique s’agissant du square de Lumumba, la France avec le festival des arts urbains et le festival d’Avignon, la Suisse, l’Allemagne, le Dubaï, la Russie, la Turquie et autres avec qui des projets collégiales sont en vue, a-t-on appris du chargé de communication de cette oeuvre socioculturelle et éducative à caractère international qui revenait d’une fructueuse tournée européenne en juillet dernier.
Blaise PUALA

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