Marche de protestation des femmes des OSC: Une mobilisation réussie contre les mariages forcés et précoces


Le Réseau des Femmes Leaders pour l’accès à la parole (RFLAP) et certaines organisations réunis au sein de la coalition du groupe de pression de défense des droits des femmes (ODDF) en collaboration avec l’Alliance internationale des Femmes avocates (AIFA), et la Commission Nationale des Droits de l’homme (CNDH) étaient dans la rue jeudi 25 janvier pour une marche de protestation.

Les membres de ces organisations de la société civile (OSC) se sont mobilisés pour protester contre les mariages forcés et précoces à l’égard de la jeune fille Congolaise.


Non au viol sur mineure

Les OSC ont haussé le ton face au13e mariage du Pasteur Pierre Kasambakana 70 ans, avec Meda, une mineure de 15 ans.
De leur point de départ, à la place des évolués sur l’avenue du 24 Novembre dans la commune de la Gombe, ces défenseurs des droits des femmes et de la jeune fille congolaise se sont dirigés au ministère de la Justice. Lors de cette marche mouvementée, les femmes et jeunes filles ont lancé avec toute vivacité ces phrases inscrites sur les différents calicots:  » Non au mariage précoce », « Non au viol sur mineure », « la place de la jeune fille est à l’école ».



Au point de chute, un mémorandum a été remis au bureau de la Ministre d’État, Ministre de la Justice et garde des sceaux, Rose Mutombo pour demander son implication dans cette affaire. Également, les ODDF ont demandé à la patronne de la justice de collaborer avec son collègue du Genre, Famille et enfant, pour mettre ensemble les ressources nécessaires pour la sensibilisation intensive sur la question des violences basées sur le genre, particulièrement le viol et le mariage forcé.

SOS au chef de l’état

Le Groupe de pression des ODDF a lancé aussi un appel de secours au Président Felix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, Premier citoyen de la République, en sa qualité de champion de la masculinité positive, et sollicite son implication personnelle dans l’affaire du mariage Précoce et forcé entre la jeune fille Meda et le Pasteur Pierre Kasambakana, responsable de l’église primitive.

Ces organisations de la société civile invite la population congolaise à non seulement demeurer vigilante mais aussi et surtout à dénoncer tout auteur ou complice des mariages forcés et précoces.

Après ce 13ème mariage du Pasteur Kasambakana, les voix des ong ont été entendu par la justice qui a procédé au double arrestation du Pasteur incriminé de viol avec le père de la fille comme complice. Les organisateurs de cette marche sont décidés de mener des actions supplémentaires pour décourager les responsables des mariages précoces.

Keren Mawete/journaldesnations.net