Bientôt une conférence internationale sur la crise humanitaire en RDC

Florence Marchal, porte-parole de la MONUSCO à gauche et Julien Harneis, coordonnateur humanitaire adjoint en RD-Congo.

Le coordonnateur humanitaire adjoint, Julien Harneis a annoncé l’organisation de la conférence internationale sur la crise humanitaire qui sévit depuis plusieurs années en RD-Congo.
Il a fait cette annonce au cours du point de presse hebdomadaire de la mission onusienne qui s’est tenue ce mercredi 28 février 2018 dans son quartier général de la commune de la Gombe à Kinshasa.
Cette conférence de haut niveau réunira toutes les parties prenantes le 15 avril prochain à Genève en Suisse. Il faut noter que le fonds de soutien humanitaire en cas de crise a le soutien de la Grande-Bretagne et la Suède.
La rencontre de Genève aura deux objectifs majeurs: lancer un appel des fonds pour l’année 2018 et susciter une campagne permanente qui fédère la communauté internationale autour de la Rdcongo. Harneis a indiqué que les défis humanitaires de ce pays sont énormes.
En effet, la coordination humanitaire lance un appel pour la création d’un fonds d’une enveloppe de 1,6 milliards de dollars pour secourir 10 millions des personnes.
« On est devant des urgences et les chiffres seuls ne peuvent aucunement décrire la douleur d’une femme qui a vu mat exemple son mari être décapité », a déclaré le coordonnateur humanitaire adjoint.
Les Nations-unies et les autorités RD-congolaises font déjà un grand travail pour soulager les populations, mais beaucoup reste à faire.
« Les actions de la communauté internationale envers la RD-Congo ne peuvent pas seulement être focalisées sur le négatif, mais aussi sur tout ce qu’il y a de positif au sein des différentes communautés » a-t-il martele.
Julien Harneis a été nommé à ce poste depuis fin 2017. C’est la première fois qu’un coordonnateur humanitaire adjoint est nommé pour la RD-Congo, une innovation majeure visant à améliorer la qualité et la rapidité de la réponse aux besoins humanitaires des personnes touchées par la crise.
Christiane MUNOKI EKAMBO

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