L’église catholique victime des attaques policières et militaires alléchantes en deux jours consécutifs


Après le sabotage de ses temples lors des marches de réclamation de l’application de l’Accord de la Saint Sylvestre poroduit sous la houlette des évêques de la Conférence Nationale Épiscopale du Congo-CENCO-, une démarche qui a ensuite été soutenue par d’autres confessions religieuses, l’église catholique subie des visites très inquiétantes, dont les raisons ne semblent convainquantes.
Attaque au couvent des soeurs
L’on compte pour la première visite ou mieux forfait, le soir du mardi 30 janvier 2018. En cette soirée, rien ne paraissait inquiétant jusque là. Seulement aux environs de 21h30 passée, le couvent des soeurs josephites de Kinziambi situé sur la 8 ème rue Limete reçoit une visite surprise des éléments de la police qui ne se sont gênés de se présenter à ces heures à pareil lieu où est logé des religieuses, ceux là qui se sont consacrées à Dieu.
Selon les informations en notre possession, dans leur passage dans ce couvent des soeurs, ces éléments de la police, à la recherche de Madame Léonnie Kandolo du Comité Laïc de Coordination-CLC- ont subi des attaques farouches. Ces soeurs josephites ont étaient malheureusement molestées sans inquiétudes par cette Police qui était à la recherche de Léonnie Kandolo pour une arrestation inconditionnelle.
Face à ces attaques policières, ces soeurs en ont échappées de justesse, grâce à la Monusco qui est descendue sur place après que ces religieuses aient le sixième sens d’appeler d’urgence. C’est à cette même occasion que l’homme qui fait grandement parler de lui ce dernier temps, le Général Sylvano Kasongo a effectué également une descente sur le lieu.
Intrusion du commando chez Laurent cardinal Monsengwo
A l’archevêché de Kinshasa, c’est vers 4h53 que les agents de sécurité commis à l’entrée de l’Université Catholique du Congo ex Faculté Catholique de Kinshasa, ont appréhendé un commando en tenue des FARDC tentant une intrusion en escaladant le mur pour se jeter au sein du centre Lindonge.
Ce dernier arrêté en flagrant délit, a été aussitôt identifié. Il s’agirait d’un certain Lieutenant des FARDC répondant au nom de Papy Mondongo Mata Matoti et immatriculé sous 1-76-9635938-45. Il est né à Boma un certain 16 juin 1976 et il est commandant. Sa carte d’identité a été signée par le Général de Brigade Mbala Munsense et cela depuis le 21 juin 2010.
Interrogé, le commandant Papy Mondongo dira être là pour chercher assistance auprès de l’archevêque de Kinshasa, le Cardinal Laurent Monsengwo. Selon le méfiant, il est un élément de l’unité générale des FARDC, il était au poste de garde vers le pont Makelele. S’il faudrait s’en tenir aux propos de ce dernier, l’on parlerait donc de l’abandon de poste.
Et pourquoi à ces heures, pourquoi escalader le mur cherchant de ne pas être aperçu? Quelle était véritablement son intention? Pour quelle mission et quelle finalité? Difficile a été de retenir une réponse concrète face à cette amalgame. Une histoire qui ne tient débout, même pas un seul instant.
Pour la suite de ce film d’action non encore titré, notre contact nous a signifié que le suspect visiblement alpiniste bon ou mauvais l’on ne sait déterminer, aurait été remis aux mains des éléments de la police dépêchée par le commissaire principal de la police ville de Kinshasa, le général Sylvano Kasongo.
Une situation qui fait réfléchir plus d’un, sur les compétences et attributions réelles de la police. Elle a suscité des interrogations pour chercher à savoir s’il revient vraiment à la police qui n’est ni l’auditorat militaire, moins encore la police militaire censés arrêter un militaire, mais se permet d’arrêter un militaire. Les choses ont-elles changé ?
BPM
 
 

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