Les Etats-Unis ont indiqué mardi au Conseil de sécurité de l’ONU qu’un projet de résolution appelant à une trêve au Yémen devrait être retardé, en attendant les consultations de paix prévues en Suède début décembre.
La Grande-Bretagne avait présenté la semaine dernière ce texte alors que les Nations unies intensifiaient leurs efforts pour organiser des pourparlers afin de mettre un terme à la guerre qui ravage le Yémen depuis près de quatre ans.
L’émissaire de l’ONU, Martin Griffiths, espère rassembler autour d’une même table le gouvernement yéménite, soutenu par l’Arabie saoudite, et les rebelles Houthis, lors de prochaines consultations de paix qui pourraient débuter dès le 3 décembre en Suède, selon des diplomates onusiens.
Lors des négociations à l’ONU autour du projet de résolution présenté par les Britanniques, la mission américaine aux Nations unies a indiqué qu’il était « important de prendre en considération les résultats des discussions imminentes à Stockholm, qui seront un point d’inflexion important dans le processus politique », selon un courriel consulté par l’AFP.
« Nous avons hâte d’apporter des commentaires de fond au projet (de résolution) une fois que nous aurons davantage d’informations quant aux résultats des consultations à venir », précise le message de la mission américaine envoyé mardi aux autres membres du Conseil.
Le projet, qui serait le premier sur le Yémen à être discuté au Conseil depuis 2015, augmenterait la pression sur la coalition emmenée par l’Arabie saoudite ainsi que sur les rebelles Houthis soutenus par l’Iran pour qu’ils négocient un accord sur le Yémen, où des millions de personnes sont menacées par la famine.
Le conflit a fait quelque 10.000 morts et a entraîné la pire crise humanitaire au monde, selon l’ONU.
Ce texte appelle à une trêve immédiate dans la ville portuaire de Hodeida et donne un délai de deux semaines aux belligérants pour lever tous les obstacles au passage de l’aide humanitaire.
Les négociations ont commencé la semaine dernière mais aucune date de vote sur ce texte n’a encore été fixée.
Les Etats-Unis, soutien de Ryad, avaient surpris le mois dernier en demandant que cessent les frappes aériennes de la coalition menée par l’Arabie saoudite, un changement de ton après le meurtre du journaliste saoudien Jamal Khashoggi.
Avec AFP
L’émissaire de l’ONU, Martin Griffiths, espère rassembler autour d’une même table le gouvernement yéménite, soutenu par l’Arabie saoudite, et les rebelles Houthis, lors de prochaines consultations de paix qui pourraient débuter dès le 3 décembre en Suède, selon des diplomates onusiens.
Lors des négociations à l’ONU autour du projet de résolution présenté par les Britanniques, la mission américaine aux Nations unies a indiqué qu’il était « important de prendre en considération les résultats des discussions imminentes à Stockholm, qui seront un point d’inflexion important dans le processus politique », selon un courriel consulté par l’AFP.
« Nous avons hâte d’apporter des commentaires de fond au projet (de résolution) une fois que nous aurons davantage d’informations quant aux résultats des consultations à venir », précise le message de la mission américaine envoyé mardi aux autres membres du Conseil.
Le projet, qui serait le premier sur le Yémen à être discuté au Conseil depuis 2015, augmenterait la pression sur la coalition emmenée par l’Arabie saoudite ainsi que sur les rebelles Houthis soutenus par l’Iran pour qu’ils négocient un accord sur le Yémen, où des millions de personnes sont menacées par la famine.
Le conflit a fait quelque 10.000 morts et a entraîné la pire crise humanitaire au monde, selon l’ONU.
Ce texte appelle à une trêve immédiate dans la ville portuaire de Hodeida et donne un délai de deux semaines aux belligérants pour lever tous les obstacles au passage de l’aide humanitaire.
Les négociations ont commencé la semaine dernière mais aucune date de vote sur ce texte n’a encore été fixée.
Les Etats-Unis, soutien de Ryad, avaient surpris le mois dernier en demandant que cessent les frappes aériennes de la coalition menée par l’Arabie saoudite, un changement de ton après le meurtre du journaliste saoudien Jamal Khashoggi.
Avec AFP