Au moins soixante cas de viols commis sur des femmes et des jeunes filles ont été recensés entre le 25 janvier et le 19 février de cette année à Nyabiondo dans le Masisi au nord-Kivu. Selon les activistes locaux des droits humains qui livrent cette information vendredi 23 février à Radio Okapi, cette situation est due aux affrontements entre les FARDC et les groupes armés dans les localités Lwibo et Lukweti, aux environs de Nyabiondo.
Ces sources accusent les combattants de la coalition APCLS-NDC/Guidon, commandée par deux individus nommés Mapenzi et Mpoyo, et quelques éléments FARDC d’être auteurs de ces viols.
Les victimes ont été trouvées, soit dans les champs, soit dans leurs lieux de refuge, en brousse.
Les activistes locaux indiquent qu’au moins six villages sont vidés de leurs habitants. Il s’agit de :
Lwibo
Bikunche
Butemure
Katiri
Muroba
Kilambo
La situation dans ces localités est devenue précaire après la reprise de contrôle de la zone par les Forces armées de la RDC, le 25 janvier dernier. Elles y ont délogé les miliciens de l’APCLS (l’Alliance des patriotes pour un Congo libre et souverain) de Janvier Kalahiri, ont fait savoir les mêmes sources. Toutes les écoles ont fermé, les déplacés, estimés à plus de 3 000 se trouveraient à présent vers Nyabiondo et Bukombo, entre autres.
Depuis le 12 janvier dernier, la zone de Lwibo est affectée par des conflits armés opposant l’APCLS de Janvier Kalahiri contre un groupe de ses dissidents qui ont coalisé avec le NDC de Guidon. Selon les sources administratives locales, le 24 janvier dernier, les FARDC ont été déployés à Lwibo pour stabiliser la zone.
Ces sources accusent les combattants de la coalition APCLS-NDC/Guidon, commandée par deux individus nommés Mapenzi et Mpoyo, et quelques éléments FARDC d’être auteurs de ces viols.
Les victimes ont été trouvées, soit dans les champs, soit dans leurs lieux de refuge, en brousse.
Les activistes locaux indiquent qu’au moins six villages sont vidés de leurs habitants. Il s’agit de :
Lwibo
Bikunche
Butemure
Katiri
Muroba
Kilambo
La situation dans ces localités est devenue précaire après la reprise de contrôle de la zone par les Forces armées de la RDC, le 25 janvier dernier. Elles y ont délogé les miliciens de l’APCLS (l’Alliance des patriotes pour un Congo libre et souverain) de Janvier Kalahiri, ont fait savoir les mêmes sources. Toutes les écoles ont fermé, les déplacés, estimés à plus de 3 000 se trouveraient à présent vers Nyabiondo et Bukombo, entre autres.
Depuis le 12 janvier dernier, la zone de Lwibo est affectée par des conflits armés opposant l’APCLS de Janvier Kalahiri contre un groupe de ses dissidents qui ont coalisé avec le NDC de Guidon. Selon les sources administratives locales, le 24 janvier dernier, les FARDC ont été déployés à Lwibo pour stabiliser la zone.