Dans une alerte intitulée « Produit Médical n°7/2022 », l’organisation mondiale de la santé ( OMS) affirme que 8 médicaments pédiatriques liquides contaminés à dosage inférieur aux normes ont été détectés en Indonésie, puis rendus à la portée des consommateurs les 20 et 30 octobre 2022 par l’autorité nationale de régulation (Badan POM).
Il s’agit de : « sirop contre la toux (Unibebi), les gouttes de paracétamol Unibebi Deman, le sirop de paracétamol Unibebi, les gouttes de paracétamol, le sirop de paracétamol (menthe) et le sirop Vipcol », indique l’OMS dans ce document consulté jeudi 3 novembre par journaldesnations.net.A l’issue de l’analyse d’échantillons dans le laboratoire par des autorités indonésiennes, l’organisation révèle que deux substances toxiques pour l’homme y ont été trouvées en quantités inacceptables. C’est entre autres : ‘’l’éthylène glycol et le diéthylène glycol’’.
« A ce jour, ces produits ont été identifiés en Indonésie. Ils peuvent cependant avoir des autorisations de mise sur le marché dans d’autres pays. Ces produits peuvent avoir été distribués, via des marchés informels, à d’autres pays ou régions », prévient l’OMS.Par exemple chez les enfants, ces genres de médicaments ne sont pas sûrs. « Leur utilisation peut entraîner des blessures graves ou la mort », écrit notre source.
Dans la série des effets toxiques chez l’homme, l’Organisation mondiale de la santé ajoute : ‘’des douleurs abdominales, des vomissements, de la diarrhée, une incapacité à uriner, des maux de tête, une altération de l’état mental et des lésions rénales aigues pouvant entraîner la mort’’.
En octobre dernier, l’Indonésie avait annoncé avour découvert des médicaments contaminés soupçonnés d’être liés au décès de 99 enfants cette année en raison d’une lésion rénale aiguë.
L’Agence indonésienne de surveillance des aliments et des médicaments avait déclaré qu’elle recherchait 26 sirops médicinaux utilisés pour traiter la fièvre, la toux et le rhume, notant que les tests avaient montré que cinq de ces médicaments avaient des niveaux d’éthylène glycol “qui dépassaient le seuil de sécurité.
Le ministre indonésien de la Santé, Budi Gunadi Sadikin a précisé de son côté l’existence de 206 cas d’insuffisance rénale aiguë chez des enfants signalés dans 20 provinces d’Indonésie cette année, et un taux de mortalité de 48%.
Djiress BALOKI/ Nord-Kivu/ journaldesnations.net