Annoncé depuis le 20 juillet 2022, le Sommet USA-Afrique se tiendra du 13 au 15 décembre 2022 à Washington. Cependant, le mouvement séparatiste du Polisario, création de l’Algérie contre l’intégrité territoriale du Maroc, n’aura pas droit à prendre part au Sommet entre la première puissance du monde et ses partenaires africains.
Selon plusieurs sources concordantes, « il s’agit d’une énième claque de la première puissance mondiale envers le régime algérien qui tente vainement de donner une allure de pays à une milice étrangère présente sur le sol algérien. En dehors de quelques faibles pays sur lesquels la pression algérienne fonctionne, la majorité des Etats souverains n’invitent pas le Polisario. »Pour le pays de Joe Biden, tous les pays sont invités à l’exception de ceux qui ont été suspendus par l’Union africaine, ceux que les Etats-Unis ne reconnaissent pas, et ceux avec lesquels les Etats-Unis n’échangent pas d’ambassadeurs.
De même, les pays ayant subi des coups d’Etats, ou qui ont été suspendus de l’UA, comme le Burkina Faso, le Soudan, le Mali et la Guinée ne figureront pas parmi les invités. Dans cette même perspective, l’administration Biden n’invitera pas les « fake state », les faux Etats, comme la république auto-proclamée du « Sahara occidental » qui trouve son origine chez les dirigeants algériens.
A travers leurs mesures, les Etats-Unis affichent clairement leur attachement à l’intégrité territoriale du Maroc et sa souveraineté sur ses provinces du sud.
Car, comme en 2014, lors du dernier sommet USA-Afrique et alors que le président de l’époque était Barack Obama, les Etats-Unis n’avait pas invité le polisario en avançant qu’ils ne reconnaissait pas l’entité rasd.
Notons enfin que seule l’Union européenne a cédé aux pressions de l’Algérie et de l’Afrique du sud pour inclure le polisario aux sommets UE-UA sous prétexte qu’il est membre de l’Union africaine. De même, le Japon a vu malgré lui la présence de membres du polisario à son sommet avec l’Afrique en Tunisie, pays qui a été obligé d’inviter le groupe séparatiste pour rester dans les bonnes grâces d’Alger. Le Japon a toutefois mis un point d’honneur à exprimer sa position de non reconnaissance envers la milice séparatiste, apprend-t-on.
Nibez/journaldesnations.net