La 67ème session des nations-unies sur les conditions des droits de la femme, s’est ouverte le 6 mars dernier. Sous le thème ‘’rôle des femmes africaines législatrices pour combler le fossé entre le cadre politique et les réalités des femmes africaines dans « l’innovation et le changement technologique, et l’éducation numérique pour parvenir à l’égalité des sexes et à l’autonomisation de toutes les femmes et filles’’ , les femmes parlementaires africaines se sont réunies en marge de cette session des nations-unies sur les conditions de la femme, mardi 14 mars à New-York.
Au cours de cette réunion, ces femmes leaders d’Afrique se sont résolues en marge de la 67ème session des nations-unies sur les conditions de la femme de mettre en place une plate-forme des consultations avec diverse parties prenantes en vue de créer une Afrique prospère basée sur une croissance inclusive et un développement durable.
A New-York, les femmes des organisations de la société civile, des différentes administrations et des gouvernements des pays membres des Nations-Unis ainsi que les défenseurs des droits des femmes, réfléchissent sur les stratégies à mettre en, place en vue de l’intégration du numérique inclusif.
Les acteurs présents à ces assises peaufinent des recommandations afin de garantir que les femmes et les filles, indépendamment de leur âge, de leur race, de leur handicap, de leur situation géographique, de leur pays d’origine ou contexte économique, aient une chance égale d’accéder, d’utiliser, de diriger et de concevoir la technologie en toute sécurité et de manière significative.
Aussi de Soutenir des mesures de plaidoyer significatives pour faire appliquer les résolutions et les déclarations dans les parlements nationaux.
Faire des Plaidoyers auprès des états pour la ratification, la domestication et la mise en œuvre de tous les instruments juridiques qui déterminent les droits des femmes et pour la promotion et l’adoption de lois qui permettront la mise en œuvre, l’alignement et l’intégration des droits des femmes dans les politiques et programmes nationaux de développement conformément à l’innovation et au changement technologique, et éducation numérique.
L’engagement du parlement panafricain ainsi que des parties prenantes dans ces discussions contribueront à l’avancement des femmes sur le continent.
Les discussions de cette réunion ont tourné autour des aspirations de l’Agenda 2063 de l’Union africaine, en particulier l’aspiration concernant une Afrique prospère basée sur une croissance inclusive et un développement durable, avec des citoyens bien éduqués et des révolutions des compétences étayées par la science, la technologie et l’innovation appelant au développement de l’Afrique capital humain et social.
Le Caucus panafricain des femmes, comprend toutes les femmes parlementaires de 55 parlements nationaux africains et soutient l’Agenda 2063 de l’UA, qui a fourni l’occasion de concrétiser les engagements en matière d’égalité des sexes par le biais de l’autonomisation économique des femmes ainsi que l’Union africaine sur la science et la technologie récemment adoptée.
Christiane EKAMBO (envoyée spéciale à New-York)