Sous des applaudissements en signe d’encouragement, les militaires de la Garde Républicaine (GR) se sont offerts un bain de foule à travers la ville de Kinshasa.
En tenue de combats et équipées d’engins de guerre lourds et légers, les GR ont effectués ce samedi 22 juillet une marche d’endurance à travers les artères de la capitale.
Avant le démarrage de cette activité, le Général -major Kabi Kiriza a lancé lors d’un court briefing aux troupes : « Il s’agit d’un exercice pour évaluer notre capacité opérationnelle ».
Deux sites ont été retenus pour le départ de cette marche pédestre : le rond-point Ngaba et le site de la FIKIN, à côté de l’échangeur de Limete.
Des blindés partis du Rond-point Ngaba ont traversé Mont-Ngafula et UPN jusqu’à leur point de chute, au camp Tshatshi. L’autre colonne de Limete s’est déployée sur les boulevards Lumumba et du 30 juin avant de rallier le camp Tshatshi.
A leur arrivée au point de chute, le Général -major Kabi Kiriza a rappelé les 3 principales missions des militaires de la Garde Républicaine. « Appuyer les FARDC pour la sauvegarde de l’intégrité territoriale ; Appuyer la police nationale ; Et la 3 ème plus spécifique se focalise sur la sécurité du Chef de l’Etat, le Père de la Nation », a indiqué le commandant des GR.
Outre les missions communes dévolues à l’armée, la GR a pour missions spécifiques d’assurer : la garde et la protection du président de la République et de sa famille ainsi que des hôtes de marque; la sécurité des biens et des installations présidentiels ; les escortes et les honneurs au niveau de la Présidence de la République.
Réputés combatifs au front, les militaires de la garde républicaine constituent l’unité d’élite d’environ 12 000 soldats affectés à la sécurité du Chef de l’Etat et des institutions.
En cas de trouble à l’ordre public, la GR intervient en dernier ressort lorsque la police nationale et les autres unités de l’armée peinent à restaurer la paix.
En cas d’urgence ou de nécessité, la GR peut être réquisitionnée et engagée dans les combats (au front) ou dans les opérations de maintien ou de rétablissement de l’ordre public.
Christiane EKAMBO
