La championne du monde, Jenni Hermoso réclame des sanctions à l’encontre du président de la fédération espagnole de football après son baiser forcé


Dimanche 20 Août 2023 à l’Accor Stadium de Sydney, la sélection féminine de football espagnole a été sacrée championne du monde en battant l’équipe féminine anglaise sur une score étriquée de (1-0) après les 90 minutes de jeu intense.

En marge de ce sacre, un geste polémique a marqué les esprits des observateurs du football.


Durant la cérémonie de remise des médailles, le Président de la fédération espagnole de football, Luis Rubiales a embrassé sur la bouche l’une de ses joueuses, Jenni Hermoso.


Après la cérémonie de médaille, l’attaquante de Pachuca a déclaré n’avoir pas apprécié le geste de Luis Rubiales lors d’un live instagram.


Voyant la polémique enflée, la buteuse espagnole a décidé de calmer le jeu en déclarant via un communiqué officiel de la Fédération Espagnole de Football que le geste du Président Luis était une marque  «d’amitié et de gratitude ».


Un retournement de veste qui n’aura pas suffit à calmer les ardeurs de l’opinion publique qui réclamait déjà la démission de Luis Rubiales à la tête de la fédération.

Pour ne rien arranger pour Luis Rubiales, le Premier Espagnol, Pedro Sanchez a fustigé le geste déplacé du patron du football espagnol en affirmant que les simples excuses formulées par ce dernier ne suffisaient pas.

La célèbre attaquante de Team USA, Megan Rapinoe a également condamné fermement toute atteinte à la dignité des femmes.

La joueuse s’est exprimée mercredi 23 août via un communiqué diffusé sur les réseaux sociaux de Futpro, syndicat de football de la joueuse.
Elle affirme que le syndicat Futpro et l’agence TMJ se chargeront de défendre ses intérêts et seront désormais les interlocuteurs à joindre à ce sujet.

Rappelons que le Syndicat Futpro a réclamé  « des mesures exemplaires»  pour punir Luis Rubiales.


La tournure des événements semble indiquer que la joueuse souhaite que justice soit faite après ce geste déplacé de Luis Rubiales à son encontre.


Déodat NTANGU/ Stagiaire