« Monsieur Koffi Olomide demeure donc libre de ses mouvements tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays. » Cette déclaration fait suite aux nombreuses spéculations et informations contradictoires qui ont circulé ces derniers jours autour du dossier Koffi Olomide hautement médiatisé.
Dans un communiqué officiel parvenu à la rédaction du journaldesnations.net le Cabinet du Ministre d’État, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux a tenu à clarifier la situation concernant l’affaire mettant en cause le célèbre chanteur et ambassadeur culturel congolais, Koffi Olomide.
Par ailleurs, le texte souligne que « L’invitation du Parquet a aussi une finalité pédagogique et tel l’a été dans le cas d’espèce au CSAC. » Cela suggère que la convocation de Koffi Olomide par la justice visait davantage un objectif de sensibilisation qu’une procédure judiciaire à proprement parler.
Alors que certains observateurs s’attendaient à des poursuites judiciaires, le Ministre de la Justice a donc tenu à rassurer l’opinion publique et à remettre les pendules à l’heure. Selon lui, le célèbre artiste n’encourt aucune sanction et peut continuer à vaquer librement à ses occupations.
Cet éclaircissement permet de clore temporairement un épisode qui aura suscité de nombreux débats et interrogations au sein de la société civile congolaise.
Bien que l’affaire Koffi Olomide n’ait pas connu le dénouement attendu par certains, le Ministère de la Justice a su, par cette communication, apaiser les esprits.
En attendant, Koffi Olomide reste libre de ses mouvements et continue de faire vibrer la scène musicale congolaise. Le musicien séjourne pour l’instant en Afrique du Sud.
La célébrité Rdcongolaise a été convoquée au Conseil Supérieur de l’audiovisuel et de la communication (Csac) après son passage à l’émission « Le Panier » sur la chaîne nationale congolaise ( RTNC). Répondant à la question du journaliste Jessy Kabasele à propos de la guerre à l’est du pays, Koffi Olomide a dit: « Nous ne sommes pas en guerre, nous sommes tapés, tapés « .
Josué KALUBI/journaldesnations.net
