RDC: Leila Zerrougui devant le Conseil de sécurité des Nations Unies, « la proportion des candidatures féminines aux élections n’a pas évolué depuis 2011 »


La représentante du secrétaire général des Nations Unies en RD-Congo, Leila Zerrougui a présenté le rapport mensuel du mois d’août sur les questions majeures du pays, à savoir le processus électoral et la mise en œuvre de l’accord du 31 décembre 2016, puis la question de l’épidémie Ebola.
Un autre sujet crucial sur la situation de la femme a été abordé mardi 4 août lors d’une session dédiée à la mise en œuvre des engagements contenus dans la résolution 1325 sur les femmes, la paix et la sécurité.
La mission a pris l’engagement de soutenir les femmes qui sont candidates et de promouvoir leur participation aux prochains scrutins en s’assurant qu’elles puissent voter librement. Le plaidoyer pour une participation accrue des femmes dans les affaires de la cité et la résolution des conflits passe également par la mise en œuvre de la parité au sein même du personnel civil de la Monusco et par davantage de femmes policières et soldats déployées par les pays contributeurs de troupes.
«Nous sommes encore loin du compte et des plans sont développés au sein des Nations Unies et de la Mission afin d’améliorer cette situation », a déclaré la cheffe de la Monusco. En effet, abordant les deux piliers du mandat de la mission onusienne en RD-Congo-Monusco-, Leila Zerrougui a d’abord évoqué la question de la participation des femmes au processus électoral, qu’elles soient électrices ou candidates.
Alors que la proportion des candidatures féminines pour les prochains scrutins n’a pas évolué depuis 2011 en demeurant aux environs de 12 % du total, il est crucial qu’une inclusion plus large des femmes soit une priorité pour les futurs institutions et élus de la République. Concernant le second volet de la MONUSCO, celui de la protection des civils, la Représentante spéciale a indiqué au Conseil de sécurité que la protection des femmes dans les zones où sont présents des groupes armés demeure un défi permanent.
Pour y répondre, la Mission a mis en place des mécanismes participatifs tels les réseaux d’alerte communautaire, au sein desquels la participation des femmes est décisive par exemple pour promouvoir la médiation et la réconciliation. Un gros travail est aussi réalisé avec le Gouvernement RD-congolais afin de lutter contre les violences sexuelles liées au conflit.
Ben NOTO

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