À Butembo, dans la province du Nord-Kivu, le Syndicat des enseignants du Congo -SYECO- suspend pendant deux jours, soit les vendredi et samedi, les enseignements au sein de toutes les écoles primaires et secondaires.
La décision a été prise afin de compatir avec les victimes des massacres et enlèvements des civils dans la Région de Beni, à l’Est de la RD-Congo.
«Nous sommes gênés dans le secteur éducatif par l’insécurité qui sévit sur l’ensemble de Beni. Nous avons perdu un préfet, il a été tué en cours de route et il était de la coordination adventiste. Il y a des enfants qui manifestaient parce que certains d’entre-eux n’étudiaient plus à cause de l’insécurité. Nous avons trouvé que les partenaires ont été touchés. Nous avons déclenché ces deux jours pour que nous puissions ramener le gouvernement à la raison en soutenant les familles de victimes», a déclaré Jean Kaposo, conseiller technique du SYECO.
Pour lui, le gouvernement RD-congolais doit faire tout son mien pour en finir avec l’insécurité grandissante sévissant dans la ville et territoire de Beni afin que les apprenants étudient dans toute quiétude.
Au même moment, le Syndicat des enseignants du Congo appelle les autorités congolaises à ouvrir un orphelinat ainsi qu’une école dans l’objectif d’encadrer les enfants nés des parents tués lors des massacres à Beni.
Djiress BALOKI depuis Butembo