RDC : qu’en est-t-il du passage de madame  la pluie à Kinshasa?

 

Avenue des Huileries séparant la commune de Lingwala et celle de Kinshasa, après la pluie.

Après la pluie vient le beau temps dit-on! Fort malheureusement cette petite phrase semble ne jamais trouver sa place dans les adages populaires des RD-Congolais dans la mesure où il tranche avec la réalité sur terrain.
En République Démocratique du Congo, particulièrement dans la ville province de Kinshasa, certains ont même relevé le fait qu’après la pluie, c’est le grincement des dents, les catastrophes, etc. Bref, tout se justifie par les décombres causés par le passage de dame la pluie qui est, d’ailleurs, éventuellement inévitable vu qu’elle est l’apanage du Tout Puissant, le Maître de temps et de circonstances.
Cet avis est autant partagé par certains analystes qui ont évoqué les conséquences néfastes qui en découlent. Dans la capitale RD-congolaise, après la pluie, c’est la pénurie de transport en commun qui s’intensifie avec des embouteillages, sans compter le danger permanent avec la naissance des milieux aqueux déjà disponible dans certains coins favorisant et menaçant grandement la santé humaine. Encore que les abords des routes sont, à Kinshasa, des milieux d’étalages des produits de premières nécessités telles que les denrées alimentaires.
Il y a lieu d’évoquer certaines érosions qui affectent déjà les quartiers Delvaux et Pompages dans la commune de Ngaliema où des inondations se déclarent presqu’après chaque pluie. Aussi, le passage de la pluie, il faut le souligner, aggrave, à Kinshasa, la détérioration des quelques routes qui résistent encore, tant soit peu, à cette intempérie qui pour certains, n’est vu que d’un œil fâcheux à cause de ce qu’ils subissent déjà, à cause de la condition dont ils sont soumis contre leur propre volonté.
Certains nous ont même révélé la recrudescence d’un creux en pleine artère, le triste et célèbre « Libulu manzengele » qui a fait mouche en son temps sur l’avenue de l’université dans son tronçon compris dans la commune de Ngaba, et aussi d’un autre Libulu qui aurait vu le jour dans la commune de Lemba, tristement dénommé «Libulu Muzese».
Ne sachant à quel saint se vouer, la population kinoise se demande à quoi servent les frais perçus par l’hôtel de ville Kinshasa à travers ces différentes taxes ? Difficile à ce stade de répondre à ces questions purement pertinentes, il y a lieu que l’autorité urbaine s’active au finissage des travaux de réflexion des routes et aussi à instaurer une meilleure politique d’assainissement qui va non seulement redorer cette ville qui, autrefois a porté le nom de « Kin la belle » mais aussi, assurer la quiétude sanitaire des administrés en leur évitant également les différentes tracasseries qui profiteraient déjà à un groupe des gens qui en trouvent légalement bénéfice en s’y tapant le luxe de se remplir se remplir les poches.
Blaise PUALA

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