En séjour de travail à Séoul en Corée du Sud, le Rapporteur de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), Patricia Nseya Mulela multiplie des réunions en vue d’éviter tout retard dans la production des kits devant servir à l’enrôlement des électeurs, la carte d’électeur et les services connexes.
Ce mardi 6 septembre lors d’une séance de travail avec les programmeurs, concepteurs, techniciens et experts de MIRU SYSTÈMS, Patricia Nseya a réaffirmé la nécessité pour chaque partie de respecter les engagements pris. Cette réunion s’est déroulée au siège général de MIRU SYSTEMS Co, une firme sud-coréenne qui produit les kits électoraux en présence de son Président et des experts de la CENI.
Au cours de cette séance, l’entreprise MIRU SYSTEMS Co et ses techniciens ont fait une démonstration de la chaîne des étapes à remplir pour la production de ce que sera la prochaine carte d’électeur de la République Démocratique du Congo.
En marge de cette réunion, l’envoyée de Denis Kadima a eu un tête à tête en comité restreint avec quelques uns de ses collaborateurs et le chairman de MIRU accompagné de deux de ses assistants, pour la consolidation des remarques et suggestions formulées après la première simulation d’enrôlement d’un électeur.
L’enjeu est de produire la meilleure carte possible
qui s’étend également sur la durée, rapporte la cellule de communication de la CENI.
Par ailleurs, la nouvelle carte intègre une donne innovante qu’est « l’IRIS » ou la reconnaissance au moyen d’yeux. Une prouesse que seule MIRU SYSTÈMS a pu intégrer dans son offre à la CENI, plus-value au-delà du prix attractif, insiste la même source.
Cette innovation va résoudre les problèmes des doublons
Et les difficultés qu’avaient les personnes ayant des soucis d’empreintes digitales ou qui ne sont plus fiables. En somme pour celles qui ont perdu les doigts ou les mains, l’œil fera office d’empreinte pour la reconnaissance, apprend-on dans ce même communiqué.
Godefroid Nibez/ journaldesnations.net