Arrivé mercredi à Luanda, le président américain sortant, Joe Biden a échangé d’abord en aparté avec le Zambien Hakainde Hichilema

Hakainde Hichilema et Joe Biden

Au terme d’un périple de trois jours débuté lundi en Afrique Subsaharienne, le président américain Joe Biden est arrivé ce mercredi 04 décembre à Luanda en Angola où il a échangé d’abord en aparté avec le président zambien Hakainde Hichilema.

Les deux personnalités ont planché sur les relations bilatérales entre les États-Unis et la Zambie, ainsi que sur les efforts communs pour promouvoir le développement économique et démocratique. Lors de cette rencontre, les deux dirigeants ont abordé les projets d’infrastructures majeurs, tels que le corridor transafricain de Lobito et la nouvelle ligne ferroviaire reliant la Zambie à la frontière angolaise. Ils ont également discuté du rôle clé que ces investissements joueront dans la stimulation d’une croissance économique durable et inclusive pour la Zambie.

Les États-Unis ont annoncé un nouveau contrat de 491 millions de dollars avec le gouvernement zambien, dont 458 millions seront financés par la Millennium Challenge Corporation, tandis que la Zambie contribuera à hauteur de 33 millions de dollars. Ces initiatives visent à réduire les coûts de transport des marchandises, à faciliter l’accès aux marchés régionaux et mondiaux, et à laisser un héritage durable pour les générations futures.

Les présidents ont insisté sur l’importance de créer un environnement propice à l’investissement privé en Zambie, soulignant que des démocraties solides et résilientes sont indispensables pour générer des emplois de qualité et favoriser une croissance inclusive. Ils ont également réaffirmé leur engagement en faveur de réformes économiques, se déclarant unis dans leur conviction que les nations ne devraient pas être freinées dans leur développement par une dette insoutenable.

  Le chargé de la communication stratégique, Joh Kirby a déclaré que l’administration Biden espère que M. Trump et son équipe verront la valeur du corridor de Lobito, mais «nous sommes toujours au pouvoir. Nous avons encore 50 jours. Il s’agit d’un développement majeur et d’un développement clé non seulement pour les États-Unis et nos objectifs de politique étrangère en Afrique, mais aussi pour les Africains.»
Depuis le début de son mandat, Joe Biden avait promis de se rendre en Afrique, cela a sonné faux dans la conscience des africains. Il devait absolument réaliser cette promesse pour rassurer que les États-Unis donnent aussi une place de choix au continent.

Christiane EKAMBO

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