Le groupe rebelle, Mouvement du 23 mars appelé communément M23 sort de son silence. Une réaction coup sur coup après l’accusation par l’état-major général de la RDC, de mener des attaques contre les positions des Forces armées Congolaises (FARDC) à Tchanzu et Runyonyi, dans le territoire de Rutshuru au Nord-Kivu à l’est de la République Démocratique du Congo (RDC).
A travers un communiqué publié le lundi 8 novembre, le président de la rébellion M23, Bertrand Bisimwa rejette les allégations de confrontation de leurs troupes avec les soldats congolais. Toutefois, Bertrand Bisimwa reconnaît quand-même la présence de leurs combattants dans le territoire de Rutshuru depuis 2017. C’est : « Pour y attendre la réponse du Gouvernement aux causes profondes du conflit qui nous a opposé », lit-on dans le même document.
Il regrette, je cite : « Notre présence subit des actes de provocation de la part des quelques éléments incontrôlés des FARDC depuis l’année 2020. Cependant, ils se sont toujours abstenus de répondre de peur de provoquer une nouvelle guerre inutile », écrit Bertrand Bisimwa.
« Il est donc mal indiqué de croire que notre Mouvement puisse s’engager dans des hostilités avec les FARDC en ce moment où le partenariat avec le Gouvernement de la République se porte mieux et que tous les espoirs sont encore permis. En clair, le M23 n’est pas engagé dans quelques confrontations armées dans le territoire de Rutshuru », affirme-t-il.
Dans la zone, des acteurs de la société civile indiquent que les forces congolaises ont récupéré certaines positions à l’issue des violents combats. Une situation qui a entraîné un déplacement massif des habitants du groupement de Jomba vers Kisoro en Ouganda. Jusqu’à présent le bilan des affrontements n’est pas encore connu.
Djiress BALOKI/ Correspondant au Nord-Kivu