La République Démocratique du Congo a notifié 834 nouveaux cas suspects liés à Mpox, parmi lesquels 81 échantillons déclarés positifs.
Ces chiffres couvrent la semaine épidémiologique 45 soit du 04 au 09 septembre 2024, apprend-t-on du Ministère Congolais de la Santé.
« Le taux de létalité a diminué, passant de 1,6 % (Semaine 44) à 0,36 % (Semaine 45) », fait savoir mardi 12 novembre le Ministère à travers son compte officiel X.
Depuis la notification du tout premier malade, la RDC a franchi la barre de 42 912 cas suspects dont 9 454 confirmés entre la semaine 1 et 34. « Du côté des personnes décédées, les autorités de santé évoquent : 1 132 sur l’ensemble du territoire national ».
Pendant ce temps, la ville de Kinshasa compte 123 patients actifs, avec 56 cas suspects et 67 cas confirmés, note la même source.
Dans ce rapport épidémiologique, rien n’a filtré au sujet des statistiques de personnes vaccinées depuis le début de la campagne au pays.
Mardi 12 novembre, les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies (CDC Afrique), par l’intermédiaire de leur Comité consultatif de diagnostic (DAC), ont approuvé le 1er test PCR en temps réel fabriqué localement pour le mpox au Maroc.
Une avancée validée après des examens en rapport avec les preuves concernant ce test sur la base de critères définis par les experts de santé. Il s’agit notamment des données d’évaluation indépendantes de l’Institut national de recherche biomédicale (INRB) de la République démocratique du Congo (RDC). Le CAD a à l’unanimité conclu qu’il remplissait tous les principaux critères, lit-on dans leur communiqué.
Djiress BALOKI/ Nord-Kivu