C’est depuis 2017 que la Banque mondiale -BM-, en collaboration avec le ministère RD-congolais de la Fonction publique avait lancé le Projet de reforme et rajeunissement de l’administration publique-PRRAP. Selon des informations à notre possession, depuis son lancement, aucune ‘irrégularité n’a été signalée s’agissant de l’exécution du projet en soi, ou encore de celui qui le coordonne.
D’après nos sources, durant l’année 2017, constatant le bon déroulement du travail, le ministre de la Fonction publique Michel Bongongo n’avait cessé de féliciter le jeune Jean Serge Bikoro, coordonnateur dudit projet pour le bon déroulement de la tâche lui confiée. L’on apprendrait même qu’après audit, la BM aurait certifiée que tout s’est bien déroulé en termes d’activités et ce, conformément au planning de travail de l’année.
Mais curieusement, le lundi 29 janvier dernier, le ministre Bongongo, celui-là même qui ne cessait de couvrir d’éloges son collaborateur, va lui combler cette fois-ci d’un chapelet de malheur. Il accuse Bikoro des fautes graves, lesquelles ne portant aucun soubassement. Bongongo l’a limogé sans l’entendre… Dépravation des normes.
S’étant imprégné du dossier, le Parti du nouvel Élan du Congo -PANECO- exige le rétablissement de Jean serge Bikoro en tant que coordonnateur et dénonce l’avarice du ministre de la Fonction Publique, Michel Bongongo.
« Le Ministre Michel BONGONGO suspend un jeune vaillant à la Coordination PPRAP sans être entendu et reprocher. Comprenez que c’est la guerre contre la jeunesse et vous allez prétendre parler du rajeunissement de la fonction publique », lâche Bernard Kayumba, Président national du PANECO.
Et d’ajouter : »le départ orchestré par le Ministre n’a guère suivi la procédure repris dans le contrat de la victime (Mr Jean Serge Bikoro) qui stipule qu’une commission d’enquête soit mise sur pied afin de statuer à un rapport prouvant les accusations lui étant visées ». Cette formation politique défendant les causes RD-congolais monte au créneau et sollicite l’implication à fond du Premier ministre Bruno Tshibala au plus vite possible.
À en croire un témoin qui a requis l’anonymat, un rapport a été établi. Lequel rapport de commission est ensuite transmis au CPMAP qui décide sur le sort du Coordonnateur en cas de faute commise contre la réforme de l’Administration Publique. Chose que le ministre n’a pas fait et dont l’on considère comme vice de procédure.
L’on apprendrait cependant dans les couloirs de ce même Ministère que ce dernier sentant sa mort prochaine avec le remaniement dont l’odeur semble de plus en plus grandissant, cherche à s’accaparer du Projet en plaçant ses frères du cabinet enviant cette place depuis… Chose que la BMa toujours refusé auministre.
RK/BPM