Ils étaient plusieurs dizaines le lundi 22 août dans la rue pour s’insurger contre des cas d’insécurité dans la ville de Kikwit. Il s’agit des jeunes catholiques ainsi que ceux venus d’autres confessions religieuses malgré la pluie qui s’est abattue sur la ville toute la nuit et ce lundi matin.
Encadrée par la police, cette marche pacifique de plus de deux heures a connu aussi la participation de plusieurs prêtres, religieuses, religieux ainsi que d’autres personnes de bonne volonté, scandant des champs au rythme de tambour et en lançant des cris « Plus jamais ça ».
L’événement se déroule trois jours après les obsèques de l’Abbé Godefroid Pembele, tué la nuit du 06 au 07 août 2022 au couvent.
Organisée par la Commission diocésaine des jeunes du diocèse de Kikwit, cette marche n’a pas connu des cas de casses.
Dans le mémo lu devant l’autorité urbaine par la Sœur Marguerite Masenzi de la congrégation de la Divine Providence de Crehen, les jeunes ont demandé au gouvernement central d’accélérer les travaux du transport du courant du barrage de Kakobola afin de pas permettre aux inciviques d’opérer.
Dans le même document les jeunes ont également demandé au gouvernement de bien équiper la police et l’armée afin que ces deux services soient à la hauteur de leurs tâches.
« Plus jamais ça dans la ville de Kikwit », peut-on lire encore dans le mémo. Ce document a aussi rappelé quelques cas récents de tueries que la ville a enregistré.
Réagissant au mémo, Paul Mangata, chef de division unique de la mairie a, au nom du maire empêché, remercié les organisateurs de la marche pacifique qui n’a pas connu d’incidents.
Le représentant du maire a promis de transmettre le mémo à sa hiérarchie qui, selon lui, ne manquera pas de réagir.
Badylon KAWANDA BAKIMAN/Kikwit/journaldesnations.net