À voir la célébration eucharistique de ce dimanche 18 novembre 2018 en la Cathédrale Notre Dame du Congo, le 33ème dimanche du temps ordinaire, année B, l’on se dirait qu’il s’agissait là d’une messe dominicale ordinaire.
La procession a débuté normalement jusqu’à atteindre l’autel où tout le monde, concélébrant et autres acteurs en service pour la messe, tous ont pris place ordinairement.
Un premier élément de peu courant, Monseigneur Fridolin Ambongo, celui qui a remplacé Monseigneur le Cardinal Mosengwo à l’archevêché de Kinshasa a pris parole en premier pour présenter le nouveau Nonce apostolique qui vient de la Colombie, alors que celui qu’il remplace à ce poste en RD-Congo est parti exercer en Colombie. Le Nonce envoyé en RDC, a-t-on appris, fut archevêque dans sa contrée.
Et aussitôt, ce dernier repris parole pour dire la messe comme de coutume. Avant de commencer son exhortation, le nonce en fonction en RDC a fait un speech en lingala dans lequel il a commencé par remercier l’archevêque de Kinshasa, monseigneur Fridolin Ambongo, aussi le Cardinal Laurent Mosengwo ainsi que Monseigneur Kisonga pour sa disponibilité et proximité avec les fidèles.
Il a en outre remercié l’église de la RDC pour le combat politique, social, vocationnel, également de remerciement à la jeunesse pour son engagement.
De l’homélie dite en français, l’on pouvait retenir que c’est la fin de l’année liturgique qui s’annonce. Cette dernière va pratiquement toucher à sa fin le dimanche prochain pour entamer la nouvelle année liturgique avec le temps de l’avant. « et donc quand nous terminons quelque chose comme une année, l’église nous aide à nous rappeler que la terre, la mer, tout cela passera comme le dit le Christ mais sa parole à lui ne passera pas. Il y aura une terrible détresse ; le soleil sobscurcira, la lune aussi, les étoiles tomberont du ciel. C’est ce qu’on appelle en termes courant une vision apocalyptique, la fin de temps.
« Tant mieux frères et surs, tant mieux qu’on en finisse avec ce temps où nous n’arrivons pas à nous entendre les uns avec les autres. Où nous sommes victimes des maladies, de la nation, de lieu de disputes et de tout cela qui ne rend pas cette vie exceptionnelle».
C’est pratiquement aux heures de l’homélie que le Premier ministre a fait sa fulgurante et tardive entrée en cette célébration qui a connu la participation de plusieurs politiques de la Rd-Congo alors que la messe qui, selon l’horaire, devait débuter à 9h30 avait connu 15 minutes académiques qui n’ont, malheureusement, pas pu profiter au chef du gouvernement.
Prenant la parole à son tour aux termes des offices, le Cardinal Monsengwo a, à titre personnel, souhaité la bienvenue et un fructueux mandat au tout nonce. Il a profité de l’occasion pour remercier le Pape François pour son soutien sans faille, surtout en cette dernière année de sa mission à Kinshasa comme archevêque.
Comme cadeau, l’église a remis une statuette d’un guerrier avec lance, filet et ballet symbole d’un missionnaire en Service, également une carte de la RDC avec les 26 provinces marquant la fraternité du géant Congo, et aussi une chasuble, vêtement que le prêtre met par-dessus l’aube et l’étole pour célébrer la messe.
Blaise PUALA