L’Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) condamne la dernière attaque contre des personnes déplacées en République démocratique du Congo. Elle a ciblé en date du 19 mars le village de Gudda, dans la province d’Ituri en proie aux exactions des groupes armés en dépit de l’instauration de l’état de siège, une mesure sécuritaire prise par le chef de l’Etat en mai 2021.
Lors de l’incident, au moins 12 personnes ont péri. Parmi elles, figurent « des enfants et des femmes exécutées à l’aide des machettes avant d’incendier plusieurs maisons et de voler du bétail ».
« Les victimes étaient récemment retournées à Gudda après un précédent déplacement interne », précise le HCR dans un communiqué parvenu ce mercredi à journaldesnations.net.
Le cycle de la violence contre les civils empoisonne la vie de nombreuses personnes obligées d’abandonner leurs agglomérations.
Dans ce contexte, le HCR réitère son appel à toutes les parties pour qu’elles respectent « le caractère humanitaire et civil des installations pour personnes déplacées et les exhorte à respecter leurs obligations en vertu du droit international de protéger et de sauvegarder les vies civiles à tout moment ».
Selon les statistiques de la même source, la RDC accueille 5,6 millions de personnes déplacées. La plupart réside dans la partie orientale du pays dans les provinces du Nord et du Sud Kivu, de l’Ituri et du Tanganyika, ajoute le HCR.
Djiress BALOKI/ Nord-Kivu/ Journal des Nations