Makutano 10eme édition : Patrick Muyaya active le « New deal communicationel » pour booster le café congolais à l’international

Le Ministre de la Communication et Médias était bien à sa place ce jeudi 14 novembre 2024. A la 10ème édition de Makutano, Patrick Muyaya a activé le New deal communicationel pour booster le café congolais à l’international.
Invité à ce rendez-vous, pour parler du « café » un sujet purement économique, le ministre Patrick Muyaya a su donner une orientation communicationnelle devant ouvrir des nouveaux horizons pour la consommation mondiale du café congolais. Il s’est dit heureux d’être convié au forum « Agriculture House » avec pour thème : « Quel new deal pour le café congolais ? ».

« Cela peut paraître bizarre que le ministre de la Communication participe à un panel sur le New deal pour parler du café, mais parce que simplement, le café peut être un outil de rayonnement de notre pays sur le plan mondial », a-t-il lancé. Et de poursuivre: « Il y a des pays qui sont connus mondialement comme la RDC pour le cuivre et le cobalt pourquoi pas, on rajouterait le café dans cette réputation ».

Pour Patrick Muyaya, la mise en place des mesures incitatives a deux objectifs: l’accompagnement des producteurs œuvrant dans les filières du « café » et du « cacao » et aussi le positionnement de positionner ces produits pour une consommation extérieure.

Il a, par la suite, précisé que son Ministère et celui du Commerce Extérieur travaillent d’arrache-pied sur les stratégies de communication pour que ces deux produits et bien d’autres agricoles soient compétitifs sur le marché international dans le respect des normes de différents marchés.

Pour le ministre de la Communication et Médias, son collègue du commerce extérieur, Julien Paluku joue un rôle prépondérant dans le marché international d’affaires.
« Le Ministre du Commerce Extérieur, Julien Paluku Kahongya qui est le marketeur en chef des produits congolais est en train de renforcer des stratégies avec l’accompagnement de mon ministère. C’est-à-dire la stratégie de vente de nos produits auprès de pays partenaires. Nous avons par exemple, la Chine qui a ouvert son marché pour des produits congolais. Il y a évidemment des exigences en terme de qualité des normes de production. C’est le ministre du Commerce extérieur qui va regarder et donc, pour le reste nous avons mis une stratégie claire, car les problématiques sont connues,les solutions aussi. Pour le reste, c’est juste le temps de maturation de la mise en œuvre de ces différentes solutions », a-t-il souligné.


Le ministre a invité l’auguste assemblée de consommer d’abord notre café, localement. En parlant de country branding, il a démontré qu’il est important de faire valoir ces produits à l’interieur du pays afin de prouver à l’extérieur ce que nous avons comme atouts ou potentialités.

Gain pour l’AGOA

Tout en annonçant l’existence de la « communauté des café agriculteurs », Patrick Muyaya a rassuré que gouvernement verra dans quelle mesure, il pourra mettre des structures et des mesures d’accompagnement pour que le café congolais puisse être bien positionné . «  Je pense qu’au regard de l’engouement dans la salle et des différentes interventions, nous allons plutôt vers la convergence et le reste sera une question décisive au niveau des ministères concernés ».

Il faut souligner que l’USAID, l’Agence des États-Unis d’Amérique pour le Développement International appuie déjà les producteurs locaux pour faire bénéficier l’African Growth and Opportunity Act (AGOA ) à la RDC.

L’AGOA est une Loi sur la croissance et les possibilités économiques en Afrique. L’AGOA permet aux pays d’Afrique Subsaharienne éligibles d’exporter la plupart de leurs produits aux États-Unis d’Amérique sans droits de douane.

Pour rappel, le ministre du développement de l’industrie et PME, Louis Kabamba Watum a également pris part à ce forum « Agriculture House ». Il y avait aussi la présence des représentants des producteurs , de la Fédération des Entreprises du Congo-FEC, de l’agence nationale de promotion des exportations et de l’USAID.

Christiane EKAMBO

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