Un mort dans sa paroisse de Mbandaka- Bikoro lors de la marche des laïcs catholiques du dimanche 25 février, Monseigneur Fridolin Ambongo s’est prononcé.
Dans une interview radio diffusée, concernant la repression lors de ladite marche pacifique, Fridolin Ambongo responsabilise le Gouverneur et la Police.
« Ma consience de Pasteur avec tout le clergé de Mbandaka, nous a poussé d’aller échanger avec ceux que nous avons retenus comme responsables de cette situation, dont le Gouverneur et le Général de la police », a fait savoir le Coadjuteur de l’archidiocèse de Kinshasa.
Dans ses dires, Ambongo signale que le Général de la Police Nationale Congolaise a profité de leurs échanges afin de demander pardon aux fidèles de l’Eglise Catholique de la province pour tout ce qui s’est produit le dimanche.
« C’est pratiquement une désolation, ils ont été désolés pour la perte en vie humaine », a lancé Fridolin Ambongo.
Le vice-président de la CENCO a, à cette occasion interpellé les autorités du pays afin que ce qui s’est passé le 25 février, ne se répète plus jamais. Le sang des fils et filles de la RD-Congo, insiste-t-il, ne doit plus couler pour avoir revendiqué ce qui est constitutionnel, tout en rappelant le droit de marcher à l’endroit de la police.
Par ailleurs, Fridolin Ambongo n’a pas manqué dans ses propos, de saluer la présence des forces onusiennes de façon exceptionnelle dans tous les lieus où les fidèles catholiques ont marché pour s’exprimer.
Djiress BALOKI/correspondant