Modero Nsimba invite la communauté internationale  à condamner fermement l’occupation des aires protégées de la RDC

Face à la situation dramatique causée à l’Est de la République Démocratique du Congo par le mouvement terroriste du M23 soutenu par le Rwanda, le gouvernement congolais envisage de mettre le parc de Virunga sous la protection militaire.

D’après Modero Nsimba, Ministre congolais du tourisme qui était ce mercredi 20 juillet face à la presse avec le ministre de la communication et médias, Patrick Muyaya, il est opportun pour les partenaires de la RDC qui ont toujours travaillé pour la protection des aires protégées de la RDC, de venir lutter contre le M23 si réellement ils aiment le Congolais et leurs patrimoines.

Il a fustigé l’indifférence de la communauté internationale face aux atrocités causées par le M23 sur le Parc Virunga pourtant placé patrimoine humanitaire mondial.

« Si nous sommes venus communiquer, c’est pour dénoncer nos voisins qui collaborent avec nous dans les échanges scientifiques qui concernent la conservation des gorilles et des aires protégées, mais qui en meme temps dérangent l’habitat naturel des gorilles », déplore Modero Nsimba.

Le gouvernement congolais dénonce la politique de deux poids deux mesures.

Face à un silence assourdissant de la communauté internationale, le Ministre Modero Nsimba a dénoncé le silence de la communauté internationale qui n’arrive pas à condamner fermement l’occupation des aires protégées de la RDC par le M23 comme le cas au mali, en Amazonie et d’autres pays.

« On ne peut pas demander aujourd’hui de conserver la plus grande partie d’eaux douces et l’espace le plus grand d’aires protégées en Afrique et venir nous faire la guerre dans ces mêmes aires protégées », a déploré Modero Nsimba.

Par ailleurs, le Ministre du tourisme a indiqué que le parc Virunga couvre près 5000 hectares et que la RDC, en Afrique centrale a le plus grand nombre d’aires protégées, soit 13,7% de son espace est concédé aux aires protégées.  » L’ensemble de la communauté internationale peut aujourd’hui quantifier l’apport de la RDC concernant les questions climatiques », indique le patron du tourisme en RDC.

 

Francis OTSHUDI/ journaldesnations.net