Des soldats congolais du bataillon « Canine » sont arrivés dans la ville de Beni (Nord-Kivu) plusieurs fois visée par des attaques meurtrières. Leur mission qui s’étend sur plusieurs semaines vise à : « détecter tout engin explosif improvisé quelque soit sa nature », indique le Général de Brigade Mbutela Nkoliko Bertin, commandant secteur opérationnel Sokola 1 Grand Nord.
Le lancement des patrouilles de cette unité a eu lieu samedi 9 avril 2022 au rond-point Nyamwisi en plein centre-ville de Beni. Sur place, des centaines de chiens policiers étaient visibles dans des grandes artères.
D’après notre source, ces animaux ‘’dressés’’ appuient les militaires au sol dans la détection des explosifs piégés.
« Nous devons être prêt à barrer la route à l’ennemi qui tenterait de terroriser la population en utilisant les engins explosifs dans certains points chauds de la ville de Beni », a ajouté le Général Mputela Bertin.
Dans cette région, cet officier de l’armée congolaise a profité de l’occasion pour « appeler les patrouilleurs aux respects de droits de l’homme et éviter certains comportements pouvant non seulement ternir l’image de notre armée, mais aussi nuire aux relations avec notre population ».
A en croire des sources officielles, la ville de Beni demeure sous menace des attaques à la bombe. A l’unanimité, ce sont des rebelles ougandais de l’ADF, forces démocratiques alliées très actifs dans la région de Beni et dans une partie de l’Ituri qui sont incriminés par les autorités congolaises dans cette instabilité sécuritaire.
Djiress BALOKI/ Nord-Kivu/ Journal des Nations
