Le chef du gouvernement malgache Olivier Mahafaly Solonandrasana a annoncé lundi sa démission, première étape vers la nomination, à la demande la Haute Cour constitutionnelle, d’un « Premier ministre de consensus » pour sortir de la crise politique.
« Je vais remettre ma démission au Président de la République aujourd’hui. En tant qu’homme d’État, je ne vais pas me présenter comme un obstacle à la vie de la nation », a déclaré Olivier Mahafaly Solonandrasana lors d’un point de presse dans la capitale Antananarivo.
« J’accepte volontiers et avec joie de démissionner. Je n’ai rien à regretter aujourd’hui et je peux partir la tête haute », a-t-il ajouté.
« Je vais partir de ce palais magnifique, je vous dis +ce n’est qu’un au revoir+ », a-t-il ajouté, sibyllin.
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Depuis fin avril, l’opposition manifeste quotidiennement à Madagascar, Grande Ile à l’histoire politique mouvementée. Partie du rejet par l’opposition des nouvelles lois électorales, la crise actuelle a dégénéré en vaste fronde contre le chef de l’Etat Hery Rajaonarimampianina, qui a jusqu’à présent refusé de plier.
Pour tenter de sortir de l’impasse, la Haute Cour constitutionnelle, la plus haute juridiction du pays, a ordonné le 1er juin « la cessation de fonction du Premier ministre et du gouvernement (…) le 5 juin 2018 au plus tard ».
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Le nouveau chef de gouvernement « de consensus » doit être nommé au plus tard le 12 juin, selon le calendrier fixé par la Haute Cour constitutionnelle, et composer une équipe qui doit refléter les résultats des élections législatives de 2013.
Cette injonction suscite un vif débat entre le régime et ses adversaires, qui revendiquent tous les deux la majorité d’un Parlement où de nombreux élus ont changé de camp.
Avec AFP
« J’accepte volontiers et avec joie de démissionner. Je n’ai rien à regretter aujourd’hui et je peux partir la tête haute », a-t-il ajouté.
« Je vais partir de ce palais magnifique, je vous dis +ce n’est qu’un au revoir+ », a-t-il ajouté, sibyllin.
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Pour tenter de sortir de l’impasse, la Haute Cour constitutionnelle, la plus haute juridiction du pays, a ordonné le 1er juin « la cessation de fonction du Premier ministre et du gouvernement (…) le 5 juin 2018 au plus tard ».
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Le nouveau chef de gouvernement « de consensus » doit être nommé au plus tard le 12 juin, selon le calendrier fixé par la Haute Cour constitutionnelle, et composer une équipe qui doit refléter les résultats des élections législatives de 2013.
Cette injonction suscite un vif débat entre le régime et ses adversaires, qui revendiquent tous les deux la majorité d’un Parlement où de nombreux élus ont changé de camp.
Avec AFP