Dans son réquisitoire le ministère public a requis une peine de 20 ans de servitude pénale contre le jean Pierre Kasambakana, pasteur de l’église primitive pour des infractions de viol sur mineure, harcèlement sexuel, mariage forcé et atteinte aux bonnes mœurs.
Pour sa part, la défense a plaidé pour l’acquittement de son client soutenant qu’il n’y a jamais eu viol. Pour les avocats « la personne prétendue victime est majeure ».
Signalons cependant que, lors de ce procès, le numéro un de l’église primitive n’était pas seul. Le père de la jeune fille et l’officier de l’état civil de la cité de Kinzau-mvuete au Kongo-Central, qui a présidé la cérémonie dudit mariage, ont été également sur le banc des accusés.
Le verdict est attendu le 7 juin. De ce fait, le ministère public a en outre demandé la fermeture de l’église primitive. www.journaldesnations.net
Blaise Bozenge/Jdn