Créé sous l’égide du célèbre dramaturge, metteur en scène de surcroît comédien RD-congolais, feu Honoré Galans Mutombo Buitshi vécu entre 1950 et 1997, le Festival International de l’Acteur -FIA- a vu le jour en 1991, à Kinshasa, capitale de la RD-Congo.
Cette grande rencontre Internationale qui a connu un break après sa 9ème édition tenue en décembre 2009 pour des raisons stratégiques, a décidé de signer son grand retour cette année sous le thème « Renaissance », marquant ainsi l’intermédiaire entre la 9eme édition et la 10ème édition qui interviendra concrètement en 2019.
Cette session spéciale dont les activités auront à s’étendre tout au long de l’année en cours, entend nouer les deux bouts de ce biennal en balisant activement le chemin à la 10ème édition, ce après 9 éditions consécutives et effectives.
Du 11 au 15 octobre 2017, la ville de Kinshasa a vécu sous la fièvre de la Renaissance de ce prestigieux Festival en accueillant un mélange de bon nombre d’artistes tant de Kinshasa que d’ailleurs venu spécialement pour cette nouvelle naissance de FIA qui continue de promouvoir l’émergence de la création contemporaine africaine tant au niveau des arts scéniques que de l’écriture.
L’on pouvait compter, pour cette redémarrage, deux (2) sites d’accueil à savoir l’écurie Maloba et l’Institut Français de Kinshasa, avec un mélange d’artistes de Kinshasa et ceux-là venus d’ailleurs notamment du Congo-Brazzaville, de la République Centrafricaine et de la Belgique pour cette édition de relance du Festival International de l’Acteur.
FIA, sous la Présidence de Jean Shaka Tshipamba, reste fidèlement fixé à son objectif assigné depuis la nuit des temps, à savoir celui d’offrir à des créateurs des arts plastiques, de l’écriture, de la musique et des arts plastiques, un espace des rencontres, d’échanges et des réflexions collectives autour de la « Trans Ethnicité », la thématique retenue pour cette édition spéciale marquant le réveil de cette grand’messe culturelle.
Blaise PUALA