Le cinquième président congolais, Félix Antoine Tshilombo promet la restauration de la gratuité de l’enseignement primaire sur toute l’étendue du terrotoire national. Ce qui existe déjà depuis des années dans la constitution. Le nouveau locataire du Palais de la Nation l’a révélé lors de la cérémonie de la passation historique du pouvoir le jeudi 24 janvier à Kinshasa entre lui et Joseph Kabila au pouvoir depuis 2001.
« Aussi, il est injuste d’exiger aux familles le paiement d’une « prime des parents » consistant à les voir payer le salaire des enseignants. Nous devons trouver rapidement une alternative à cette situation injuste. Conformément à notre constitution, la gratuité de l’enseignement fondamental doit être une réalité. Nous allons veiller à améliorer les conditions des enseignants du primaire, secondaire et universitaire», a dit le successeur de Joseph Kabila.
S’agissant des étudiants, des universités et des instituts supérieurs, le chef de l’État Congolais se dit conscient des difficultés dans lesquelles ces derniers poursuivent leurs études.
« Les coûts élevés des frais d’inscription, l’insuffisance des frais de fonctionnement des établissements publics de l’Etat et la détérioration des infrastructures. Nous appliquerons des mesures urgentes de modernisation des infrastructures, d’allégement des frais académiques, d’actualisation» a-t-il promis.
Djiress BALOKI
