Le calme est revenu dans la ville de Butembo, située à plus au moins 300km au Nord de Goma, chef-lieu du Nord-Kivu. C’est après des échauffourées entre les conducteurs de moto-taxi et les éléments de la police nationale congolaise, aux heures d’avant-midi de ce mardi 24 avril.
<<Tout est parti d’un accident de roulage, qu’a connu un motard sur l’artère principale de la ville. Ce dernier a tamponné une dame alors qu’elle traversait au niveau de la passerelle[Ndlr:partie réservée aux piétons]. L’infortunée n’a pas été touchée. Du coup, les éléments de la Police de Circulation Routière ont conduit l’engin à leur bureau, acte non digéré par ses collogues taximens >>, relate un témoin de l’événement qui a requis l’anonymat.
Très indignés, les conducteurs de moto-taxi ont barricardé la voie principale de la ville. Afin de maintenir l’ordre public, la police appuyée par l’armée ont fait recourts à des bombes à gaz lacrymogènes et des coups de balles tirés à l’air pour disperser les manifestants en colère.
Les boutiques, magasins, galéries et autres commerces ont dû fermer leurs portes.
Dans cette même ambiance, les protestateurs se sont appris sans pardon aux drapeaux du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie -PPRD-, qui flottaient le long de la Rue Président de la Republique Joseph Kabila, en les brûlant soit les déchirant.
Ainsi, en condamnant ce comportement incivique, le secrétariat excécutif du Parti Présidentiel a plaidé auprès du Comité Urbaine de Sécurité de prendre cette question au sérieux, mais aussi à s’impliquer dans la recherche des auteurs de ces actes de vandalismes.
Par Djiress BALOKI(depuis Butembo)
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