Sauf imprévu, la dépouille du feu Etienne Tshisekedi wa Mulumba sera exposée au Palais du peuple pendant 48h. C’est ce qui résulte des décisions prises ce samedi 21 avril à Kinshasa lors des pourparlers entre le gouvernement RD-congolais, la famille biologique du défunt et l’UDPS.
Ces discusions ont abouti à un accord qui a été signé entre les trois parties prenantes sur l’organisation des funérailles de cet ancien président de l’un des vieux partis politiques en RD-Congo, l’UDPS. Une commission spéciale composée de neuf membres est mise place pour le bon déroulement de ces funérailles. Selon cet accord, l’État RD-congolais prendra en charge tous les frais d’organisation des funérailles.
D’après le jeune frère de l’illustre disparu, Mgr Gerard Mulumba, ladite commission sera conduite par le vice-premier ministre et ministre de l’Intérieur, Henri Mova Sakanyi, secondé par un représentant de la famille et celui de l’UDPS. La question de la date du rapatriement reste encore pendate.
Les trois parties ont également convenu que le corps d’Etienne Tshisekedi reposera dans la concession familiale située dans la commune de la N’sele et invitent toutes les forces vives politiques et sociales à observer une trêve politique.
Dans un communiqué signé conjointement par le VPM Henri Mova, le gouverneur de la ville de Kinshasa André Kimbuta, le secrétaire général de l’UDPS Jean-Marc Kabund et Mgr Gérard Mulumba, frère d’Etienne Tshisekedi, il est indiqué que ce programme sera exécuté de bonne foi par les parties signataires.
Par ailleurs, Il est porté à la connaissance des forces politiques d’éviter toute récupération politique par les propos, gestes et actes de nature à perturber l’organisation harmonieuse de ces funérailles.
Depuis sa mort en 2016, le rapatriement de sa dépouille mortelle à Kinshasa a toujours posé problème. Des tensions entre sa famille, son parti l’UDPS et le Gouvernement ont été au rendez-vous lors de l’annonce pour le 11 mars 2017 du rapatriement du corps du président de l’UDPS et cela a fini par ne pas avoir lieu.
Pour cause : la famille, le parti et les autorités RD-congolaises ne se mettaient pas d’accord sur le lieu d’inhumation, la date du rapatriement et l’organisation des obsèques.
Journal des Nations