Les États-Unis dénoncent à son tour l’usage disproportionné de la force par les forces de sécurité en réponse aux manifestations à Kinshasa le samedi 20 mai. Ce jour-là, un mineur a été violemment agressé par des policiers, aux côtés, de nombreux protestataires molestés au vu des caméras des journalistes, et des curieux.
A travers son ambassade accréditée au pays, les Etats-Unis insistent sur le respect des droits humains, fondement d’une démocratie. « L’engagement des Etats-Unis de se réunir, de la liberté d’expression et de la liberté de la presse est inébranlable, ces droits sont le fondement d’une démocratie saine. Nous soutenons le droit du peuple congolais à manifester pacifiquement pour exprimer ses préoccupations et ses aspirations. Nous soulignons l’importance d’exercer ces droits de manière pacifique », lit-on dans ce document consulté lundi dernier par journaldesnations.
Samedi, certaines rues de la capitale étaient bondées des manifestants à l’appel des responsables de l’opposition pour protester contre la vie sèche, voire la passivité dans l’organisation des élections prévues en décembre 2023. Au cours de la répression policière, plusieurs dérapages ont été déplorés de part et d’autre.
Le chef de l’état Félix Tshisekedi a, d’ailleurs ce lundi, visité les blessés internés dans différentes cliniques médicales de la capitale, parmi lesquels le mineur violemment tabassé, torturé par des policiers. Ce qui réjouit les Etats-Unis.
« Nous saluons l’engagement rapide du gouvernement de la RDC à identifier et à détenir les agents de sécurité responsables d’un usage disproportionné de la force et nous accueillons l’affirmation par le ministre des Droits Humains de l’importance de la justice pour les victimes de violations des droits de l’homme », chute le communiqué.
Djiress BALOKI/journaldesnations.net