Le mandat de la force régionale est, sans équivoque, offensif, rappelle le gouvernement congolais dans un communiqué dimanche 5 février 2023, au lendemain du sommet extraordinaire des chefs d’Etat de la Communauté d’Afrique de l’EST (CAE) à Bujumbura, dans le cadre des processus de paix de Nairobi et de Luanda.
Dans ce document signé par le Ministre des Affaires Etrangères, Christophe Lutundula Apala, le gouvernement congolais s’indigne de la non application de la feuille de route du Mini-sommet de Luanda. Ce qui provoque l’escalade de la tension au Nord-Kivu, reconnait Kinshasa.
Cette escalade c’est notamment des manifestations populaires dans la ville de Goma exigeant le retrait des forces régionales sur le sol congolais suite à leur passivité face à l’avancée des combattants du M23. Alors, les autorités de Kinshasa réitèrent certaines pistes pour mettre un terme à la crise sécuritaire en l’Est de la République Démocratique du Congo.
Il s’agit notamment de : « la fin des attaques du M23 contre les positions des FARDC et les troupes de la Monusco, son retrait des zones occupées, son cantonnement dans les localités spécifiées, le retour des personnes déplacées à leurs domiciles, et la cessation du soutien des forces de défense du Rwanda, RDF ».
Le gouvernement congolais se ligue derrière ces points pour espérer la restauration de la confiance entre les états de la Région ‘’pour des perspectives de paix crédibles’’. Jusqu’à ce lundi, les rebelles du M23 continuent à s’accaparer des espaces congolais entre autres des villages proches de Sake, en territoire de Masisi, selon des sources locales.
Djiress BALOKI/Nord-Kivu/journaldesnations.net