RDC : Les étudiants du 3e cycle de l’UCC outillés sur les méthodes de rédaction d’une thèse doctorale

De gauche à droite, Le Professeur Franck Mukanya, le Professeur Jean-Pierre Lopaka, modérateur de la journée et Mr. Jean-Paul Kumakete, doctorant en Économie et Développement

L’Ecole Doctorale de l’Université Catholique du Congo (UCC) a organisé une matinée scientifique sur le campus de cet alma mater dans la commune de Mont-ngafula, à Kinshasa capitale de la RDC.

« Les exigences épistémologiques d’une bonne dissertation doctorale » est le thème de cette matinée scientifique organisée ce samedi 9 octobre 2021. Objectif : doter les auditeurs de DEA ainsi que les doctorants d’un arsenal méthodologique fourni pour mener à bien leur recherche doctorale.

 

Un étudiant de 3ème cycle posant une question à l’un des intervenants

Dans son allocution, le Professeur Jean Onaotsho, Secrétaire Général de l’UCC a encouragé les participants à intégrer de façon rigoureuse les méthodes scientifiques dans leurs travaux de recherche. Le Professeur Ignace Mvuezolo a pour sa part, invité tous les chercheurs présents à se conformer à l’esprit de l’UCC en terme de rédaction. Il leur a rappelé que leur présence aux journées scientifiques sera côtée sous forme de crédit, selon les directives du système LMD que l’UCC a adopté depuis plusieurs années déjà.

Le choix d’un sujet, le choix et l’utilisation des méthodes, le choix du promoteur, les références bibliographiques, la revue de la littérature et la soutenance, voilà les grands points qui ont été abordés par le Professeur Franck Mukanya Lusanga, premier intervenant du jour. « Une recherche scientifique ne doit pas s’attarder sur les évidences. Elle doit plutôt apporter une valeur ajoutée », a-t-il déclaré.

Une vue des étudiants du 3ème cycle de l’école doctorale de l’Université catholique du Congo lors de la matinée scientifique le 9 octobre sur le site de Mont-Ngafula

Le second intervenant, M. Jean-Paul Kumakete s’est livré à un exercice traditionnel: celui de faire le point sur l’état d’avancement de ses travaux de recherche. Sa thèse en préparation s’intitule: « Dépenses publiques et développement humain en RDC ». Elle tente de démontrer que le faible niveau de développement en RDC est tributaire de la mauvaise gestion des dépenses publiques. Cet exercice a permis au doctorant de recevoir des observations et remarques sur les méthodes empruntées.

Répondant aux questions du journaldesnations sur les retombées de ces conférences, l’assistant Bertin Mushagalusa, secrétaire administratif de l’Ecole Doctorale s’est dit satisfait des échanges de cet atelier. « Ces conférences permettront d’améliorer la qualité de la rédaction des thèses de doctorat et aideront les chercheurs a revisiter les notions apprises dans les cours de méthodologie de recherche et d’épistémologie », a-t-il déclaré. La journée s’est clôturée par un cocktail durant lequel, les participants ont poursuivi les débats scientifiques.

 

Ben EKAMBO