Kinshasa a abrité jeudi 14 juin, la grande réunion sur les violences sexuelles. Cette rencontre de haut niveau célèbre le 10 ème anniversaire du communiqué conjoint, signé le 30 mars 2013 entre le gouvernement de la RDC et les Nations-Unies.
Cette commémoration du 10 ème anniversaire a eu pour objectif d’évaluer les progrès réalisés aussi mettre en place une task force, un mécanisme qui va lutter d’une manière définitive contre les violences sexuelles en période des conflits.
Parmi les animateurs clés de cet événement, la ministre du Genre, Famille et enfant a martelé sur la nécessité de la mise en place de cette TASK force et se dit entièrement disposée à accompagner cette structure, pour lutter contre les violences sexuelles non seulement à l’Est, mais aussi à l’ouest de la RDC.
En sa qualité de ministre de tutelle, son Excellence Mireille Masangu Bibi Muloko a salué les efforts du gouvernement à travers le président de la République et le premier ministre dans la lutte contre les Violences sexuelles.
Elle martelé sur la nécessité de la mise en place de la TASK force et se dit entièrement disposée à accompagner cette structure, pour combattre les violences sexuelles pas seulement à l’Est mais aussi sur toute l’étendue de la RDC.
Ce forum d’experts a aussi connu la participation d’éminentes personnalités impliquées dans la lutte contre les violences sexuelles. Il s’agit de la Représentante spéciale du secrétaire Général des Nations-Unies en charge des violences sexuelles en zones des conflits, madame Pramila Pattern, de la conseillère spéciale du chef de l’État en charge de la jeunesse et lutte contre les violences faites à la femme et à la jeune fille, de quelques membres du gouvernement, des députés et sénateurs, les diplomates accrédités en RDC et les leaders de la société civile.
Lors de son intervention, la Représentante Spéciale du secrétaire général des Nations Unies Pramila Pattern a salué le progrès que la RDC a déjà réalisé jusqu’à ce jour. Et de préciser: » Il faudrait mesurer les défis qui restent à relever pour plus de protection des congolais et congolaises contre les violences sexuelles liées aux conflits.
Pour Pramila Pattern, les violences sexuelles restent l’une des formes des violences les plus dévastatrices commises principalement sur les filles, les femmes, mais aussi sur les hommes et les garçons.
Chantal Mulop, conseillère spéciale du chef de l’État en charge de la jeunesse et de lutte contre les violences basées sur la femme, la jeune fille et la traite des personnes a souligné la nécessité de la mise en place des mécanismes efficaces de lutte contre les violences sexuelles en zones des conflits.
Plusieurs autres intervenants dont les ministres de la justice, des droits humains et le Représentant de FARDC en charge des violences sexuelles ont tous présenté les avancées enregistrées dans ce domaine. Ils ont à leur tour appuyé la mise en place d’un mécanisme de lutte contre les violences sexuelles dans les zones des conflits.
Christelle Labu