La Mission de l’ONU en RDC condamne l’attaque de son hélicoptère samedi dernier à Fizi dans la province du Sud-Kivu. Sa porte-parole, Florence Marchal l’a affirmé mercredi 10 janvier, dans une interview accordée à Radio Okapi.
«La MONUSCO condamne cette attaque contre un de ses hélicoptères dont une fois encore l’unique mission était d’assurer la protection de la population civile et en surveillant cette zone particulièrement sensible», a déclaré Florence Marchal.
Selon elle, aucune raison ne justifie des attaques contre le personnel de la MONUSCO.
«On ne peut pas justifier des attaques contre le personnel présent dans le cadre des opérations de maintien de la paix. Nous sommes bien clairs. Si ces types d’actions sont détectés à temps, cela peut conduire à une riposte immédiate et sans sommation de la part de nos forces qui agiront alors dans le cadre de légitime défense», a menacé Florence Marchal.
Un hélicoptère de la MONUSCO a été attaqué samedi 6 janvier à Fizi au Sud-Kivu. Une attaque attribuée aux groupes armés encore actifs dans cette zone.
«Nous allons poursuivre nos missions de la protection de la population civile, nos missions de reconnaissance, notre déploiement sur le terrain et nous n’allons pas nous laisser impressionner par les groupes armés qui tentent de nous intimider», a réagi la porte-parole de la MONUSCO.
Début décembre, quatorze casques bleus tanzaniens ont été tués lors de l’attaque de la base de la MONUSCO située sur l’axe Mbau-Kamango par des présumés rebelles ougandais des ADF. Un autre casque bleu blessé lors de cette attaque à Semuliki dans le territoire de Beni (Nord-Kivu) a succombé à ses blessures, le 22 décembre, portant ainsi le bilan à 15 morts.