Le ministre de la communication et médias, porte-parole du gouvernement a participé mercredi aux assises sur l’élaboration de la politique nationale sur le tourisme en RDC. Invité comme intervenant sur la question de la promotion de l’image de marque de la République Démocratique du Congo, le porte-parole a indiqué que le contexte de la guerre doit pousser les congolais à se référer des points forts du tourisme.
« À l’extérieur, la RDC est présentée sous le prisme de la guerre.Je ne veux pas minimiser cette guerre, mais interrogez-vous sur combien représentent les coins où il y a la guerre. Le changement de narratif m’a été inspiré par la province du Nord-Kivu qui est présentée comme le coin de la guerre alors qu’il y a de bonnes choses. Nous sommes dans l’étape de l’appropriation du narratif du tourisme du pays. Nous devons parler fort en s’appuyant sur nos points forts du tourisme », a-t-il détaillé.
Il a, dans la foulée, mis en exergue l’objectif de ce Forum qui est de fédérer les énergies de différentes parties prenantes de la chaîne des valeurs du tourisme en vue de réfléchir et de mettre en place les mécanismes d’enrichissement et de validation de la Politique Nationale du Tourisme tel que prévu par la loi.
Comme son collègue des Postes, Télécommunications et Numérique, Augustin Kibassa, le ministre Patrick Muyaya a invité les médias et les citoyens congolais présents sur les réseaux sociaux à contribuer positivement à la promotion de la bonne image de la République Démocratique du Congo, surtout de la destination touristique.
Le ministre de la communication et médias a souligné la responsabilité des médias, parce qu’il faut prévoir des modules sur la manière d’éduquer à travers les réseaux sociaux, a-t-il suggéré.
Pour le porteur du nouveau narratif les gens ont tendance à partager autant ce qui est mauvais que ce qui est constructif.
« Nous avons voulu non pas responsabiliser les Congolais, mais leur rappeler que ce pays leur appartient et qu’ils sont censés être les premiers à le protéger et à vouloir son bien », a conclu Patrick Muyaya.
Christiane EKAMBO
