Un médecin également commandant de la rébellion ougandaise de l’ADF, forces démocratiques alliées a été neutralisé dans la vallée de Mughalika, dans le territoire de Beni, au Nord-Kivu, à l’Est de la République Démocratique du Congo. Le fait remonte de la nuit du 28 au 29 juin au cours des bombardements dans le cadre des patrouilles de combat menées par les forces armées congolaises appuyées par les soldats ougandais (Updf), apprend-t-on du porte-parole de l’armée loyaliste dans la région.
Dans une dépêche aux médias, le Capitaine Antony Mwalushayi rapporte que l’ADF tué s’appelle Amri ABDI SHAKUR, de nationalité tanzanienne, mais d’origine arabe. Lors du forfait, ajoute le porte-parole des FARDC, ce dernier est tombé avec son épouse du nom de Sifa de nationalité tanzanienne, également combattante du mouvement qualifié de « terroriste », par les autorités militaires.
Outre le bilan humain, plusieurs effets militaires ont été récupérés du côté ennemi, renseigne M. Antony. Il cite notamment « 03 armes de guerres de type AK47 ».
Au cours des mêmes opérations, une fosse commune a été découverte dans une partie de la vallée de Mughalika, considérée comme l’un des grands bastions de l’ADF, depuis son activisme. « La fosse commune probablement avec des corps des enfants exécutés par ces terroristes. Ça demande que des spécialistes pour avoir des détails là-dessus », martèle cet officier militaire congolais.
A l’issue d’un accord de coopération militaire en novembre 2021, l’Ouganda a déployé ses troupes sur le sol congolais en vue de traquer conjointement l’ADF accusé également, dans des attaques armées, dont la plus récente a ciblé un lycée mi-juin 2023, qui a fait au moins 41 morts. Actuellement, du côté congolais, les deux forces en opérations conjointes mènent des offensives dans le secteur de Ruwenzori, zone frontalière avec l’Ouganda, où d’ailleurs la rébellion se serait concentrée.
Djiress BALOKI/Nord-Kivu/ journaldesnations.net