Après deux semaines de débat de procédure, le tribunal correctionnel de Dakar s’est déclaré vendredi 02 février compétent pour juger le maire de Dakar Khalifa Sall et sept de ses collaborateurs pour « détournement de fonds publics » et a rejeté ses demandes de remise en liberté.
Brièvement ouvert le 14 décembre, reporté à plusieurs reprises, le procès de l’un des principaux opposants au président Macky Sall avait fini par effectivement démarrer le 23 janvier.
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Pendant une dizaine d’audiences, les avocats de la défense, ceux de l’Etat, qui s’est porté partie civile, et le ministère public ont échangé des arguments de procédure, sans aborder le fond du dossier.
Lors de débats animés, les conseils de Khalifa Sall ont notamment plaidé la nullité des poursuites, l’incompétence du tribunal ou encore réclamé la remise en liberté du maire de Dakar, élu député en juillet bien qu’en détention provisoire depuis mars.
La requête liée à « l’incompétence n’est pas fondée ». Le tribunal « rejette » toutes les demandes de la défense dont celles « de mise en liberté d’office et de mise en liberté provisoire sous cautionnement », a déclaré vendredi son président, Malick Lamotte.
Une nouvelle audience a été fixée à lundi prochain.
Khalifa Sall, maire de Dakar depuis 2009, et ses sept collaborateurs doivent répondre de dépenses « non justifiées » de plus de 2,7 millions d’euros prélevés sur plusieurs années, selon la justice, dans les caisses de la mairie de Dakar, ce qu’ils nient.
>> Lire aussi : Le procès du maire de Dakar renvoyé au 23 janvier au Sénégal
La Cour de justice de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) a par ailleurs renvoyé mardi au 20 février l’examen d’une requête de la défense de M. Sall.
Cette requête devant cette cour, dont le siège est à Abuja, dénonce notamment « des violations » par l’Etat du Sénégal « de tous les droits de Khalifa Sall depuis le début de la procédure ». Elle réclame « des mesures conservatoires », dont un élargissement du maire, a expliqué à l’AFP l’un de ses avocats, Demba Ciré Bathily.
Les partisans de Khalifa Sall, un socialiste dissident, imputent ses déboires judiciaires à sa fronde contre la majorité présidentielle, dont fait partie le PS, et à sa volonté de se présenter à la présidentielle en 2019, des soupçons rejetés par les responsables du pouvoir.
Avec AFP
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Pendant une dizaine d’audiences, les avocats de la défense, ceux de l’Etat, qui s’est porté partie civile, et le ministère public ont échangé des arguments de procédure, sans aborder le fond du dossier.
Lors de débats animés, les conseils de Khalifa Sall ont notamment plaidé la nullité des poursuites, l’incompétence du tribunal ou encore réclamé la remise en liberté du maire de Dakar, élu député en juillet bien qu’en détention provisoire depuis mars.
La requête liée à « l’incompétence n’est pas fondée ». Le tribunal « rejette » toutes les demandes de la défense dont celles « de mise en liberté d’office et de mise en liberté provisoire sous cautionnement », a déclaré vendredi son président, Malick Lamotte.
Une nouvelle audience a été fixée à lundi prochain.
Khalifa Sall, maire de Dakar depuis 2009, et ses sept collaborateurs doivent répondre de dépenses « non justifiées » de plus de 2,7 millions d’euros prélevés sur plusieurs années, selon la justice, dans les caisses de la mairie de Dakar, ce qu’ils nient.
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La Cour de justice de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) a par ailleurs renvoyé mardi au 20 février l’examen d’une requête de la défense de M. Sall.
Cette requête devant cette cour, dont le siège est à Abuja, dénonce notamment « des violations » par l’Etat du Sénégal « de tous les droits de Khalifa Sall depuis le début de la procédure ». Elle réclame « des mesures conservatoires », dont un élargissement du maire, a expliqué à l’AFP l’un de ses avocats, Demba Ciré Bathily.
Les partisans de Khalifa Sall, un socialiste dissident, imputent ses déboires judiciaires à sa fronde contre la majorité présidentielle, dont fait partie le PS, et à sa volonté de se présenter à la présidentielle en 2019, des soupçons rejetés par les responsables du pouvoir.
Avec AFP