Le gouvernement du Togo a, au cours d’une conférence de presse jeudi, à la primature à Lomé, indiqué que les invitations pour les partis politiques seront bientôt envoyées en vue d’un dialogue.
Selon le ministre Gilbert Bawara, toutes les conditions sont réunies du côté du gouvernement pour aller vers ce dialogue tant souhaité aussi bien sur le plan national qu’international.
Comme préalable, l’opposition exige la libération de tous les prisonniers politiques.
Le gouvernement rassure que des détenus ont déjà été remis en liberté et d’autres libérations vont suivre dans les jours à venir.
Dans sa déclaration, le gouvernement indique que des mesures sont envisagées en faveur des imams de Sokodé et de Bafilo.
L’allègement du dispositif de sécurité déployé à Sokodé, Bafilo et Mango fait partie des mesures d’apaisement que Lomé entend prendre dans les jours à venir.
La semaine dernière, le chef de file de l’opposition Jean-Pierre Fabre, a laissé entendre que la coalition des 14 partis de l’opposition pourrait suspendre les discussions pour aller à un dialogue si les forces de l’ordre continuaient des exactions sur leur militants et sympathisants.
Depuis quatre mois l’opposition mobilise dans les rues des centaines de milliers de togolais qui demandent la démission du président Faure Gnassingbé et le retour à la constitution originelle de 1992.
Une constitution qui empêcherait l’actuel président d’être candidat à sa propre succession en briguant un 4ème mandat.
Reportage de Kayi Lawson à Lomé pour VOA Afrique
Comme préalable, l’opposition exige la libération de tous les prisonniers politiques.
Le gouvernement rassure que des détenus ont déjà été remis en liberté et d’autres libérations vont suivre dans les jours à venir.
Dans sa déclaration, le gouvernement indique que des mesures sont envisagées en faveur des imams de Sokodé et de Bafilo.
L’allègement du dispositif de sécurité déployé à Sokodé, Bafilo et Mango fait partie des mesures d’apaisement que Lomé entend prendre dans les jours à venir.
La semaine dernière, le chef de file de l’opposition Jean-Pierre Fabre, a laissé entendre que la coalition des 14 partis de l’opposition pourrait suspendre les discussions pour aller à un dialogue si les forces de l’ordre continuaient des exactions sur leur militants et sympathisants.
Depuis quatre mois l’opposition mobilise dans les rues des centaines de milliers de togolais qui demandent la démission du président Faure Gnassingbé et le retour à la constitution originelle de 1992.
Une constitution qui empêcherait l’actuel président d’être candidat à sa propre succession en briguant un 4ème mandat.
Reportage de Kayi Lawson à Lomé pour VOA Afrique