L’axe routier Butembo-Kanyabayonga est dans un état puteux en dépit du mois de mars dernier. Pour ce, les sociétés civiles de la ville de Butembo et du territoire de Lubero ont tenu une rencontre avec les responsables des agences de transport des personnes et leurs biens ainsi que leurs différentes coorporations et syndicats, ce jeudi 12 avril à Butembo.
D’après Georges Katsongo, le mauvais état de ce tronçon routier est ces derniers temps à la base de plusieurs conséquences notamment <<l’amortissement précoce des véhicules, la pourriture des vivres, des accidents, etc>>, a expliqué ce Président de la société civile de Lubero, qui a noté que des bourbiers sont sur l’ensemble de cette route, distante de plus de 150km au sud de Butembo.
Analysant la dégradation de cette route d’importance capitale, les participants à cette rencontre ont déploré l’inefficacité du Fonds National pour l’Entretien Routier -FONER- et de l’Office de Route respectivement gestionnaire et chargé de l’entretion de cette route.
<<Elle a un dégoût d’y circuler faute d’entretien>>.
Tout en dénonçant les tracasseries routières dont sont victimes les usagers de cet axe routier au niveau des barrières, les participants ont plaidé pour le retrait de ces services qualifiés de <<tracasseurs>> dans l’immédiat.
<<Nous[les usagers de la route] avons demandé le renouvèlement de ces services au niveau des barrières de Kyamboho[Ndlr: à l’entrée de Butembo], de Lubero et de Kanyabayonga sans toutefois compter celles <<illicites>> érigées par les militaires sur le même tronçon>>, a fait savoir Georges Katsongo.
A cet effet, les victimes du délabrement de la Nationale numéro 2 ont annoncé des actions de grande envergure endéans une semaine au cas où leurs recommandations n’auront gain de cause.
L’objectif de leurs actions sera d’amener les autorités compétentes à la matière de prendre des mesures adéquates afin que leurs révendications trouvent solution, voire l’entretien de cette route, a poursuivi Georges Katsongo, qui a formulé le voeu de voir un attributaire privé sur ce tronçon comme auparavant.
Par Djiress BALOKI(depuis Butembo)