L’ex-ministre Hubert Oulaye a été condamné, mardi 26 décembre, à 20 ans de prison pour complicité d’assassinat de plusieurs casques bleus et des civils.
Selon « Le Monde » qui a relayé les propos du ministre, ce jugement porté est sans preuves et la défense d’Hubert Oulaye compte bien interjeter appel.
« C’est une condamnation sans preuve. C’est une condamnation politique », a réagi M. Oulaye, qui a pu regagner son domicile alors que ses avocats promettent un pourvoi en cassation. Hubert Oulaye a été jugé coupable de complicité d’assassinat de 18 personnes, dont sept casques bleus, lors d’une attaque dans l’ouest du pays en 2012.
20 années derrière les barreaux avec un autre co-accusé du nom de Maurice Djiré, un villageois de 37 ans originaire de Guiglo, une ville dans l’ouest de la Côte d’Ivoire.
L’avocate générale, Mireille Kouassi, avait requis la réclusion à vie pour les deux accusés, Hubert Oulaye, 64 ans, ancien ministre de la Fonction publique de l’ex-président Laurent Gbagbo dans les années 2000, et Maurice Djire, 37 ans.
Selon elle, « de manière évidente, Hubert Oulaye a fourni les moyens financiers à hauteur de 2 millions de francs CFA en vue de l’installation une rébellion dans l’Ouest », estimant que « le complice est parfois plus dangereux que l’auteur ».
Par ailleurs, un groupe armé composé de mercenaires libériens et de miliciens autochtones guérés ont été accusés d’avoir tendu, le 8 juin 2012, une embuscade mortelle à des casques bleus de l’ex-Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (Onuci).
Et de cette embuscade, Sept casques bleus nigériens et un soldat ivoirien y ont perdu la vie.
Plusieurs autres accusés étaient présents au tribunal d’Abidjan.