Après sa foudroyante et édifiante prédication du 16 janvier 2018 à l’occasion de la 17ème commémoration de la mort du « soldat du peuple », Mzee Laurent Désiré Kabila, l’homme, d’une soixantaine révolue, pour être sorti de l’ordinaire de l’ECC/CBFC il y a quelques heures seulement, fait largement parler de lui à grande échelle au point que les questions, jusquà l’heure qu’il est, ne cessent d’inonder les bureaux du « Journal des nations » pour chercher à savoir qui est réellement celui qui s’est dérobé de la tendresse traditionnelle de l’Eglise du Christ au Congo face au pouvoir pour dire civilement et explicitement les choses à la Monsengwo.
Qui est le pasteur François-David Ekofo?
Ethnologiquement Ekofo, nom d’origine équatorien à savoir la province de l’équateur, en République Démocratique du Congo. La légende traditionnelle nous révèle que « Ekofo » est un titre de « Noblesse » accordé à celui qui le mérite chez les Mongo dit vaguement « Bangala ».
Ekofo est donc, initialement, quelqu’un qui dit toujours la vérité, il ne peut mentir. Certainement qu’il ne peut aussi être acheté ou soudoyer pour des intérêts personnels, preuve même du manque de l’amour du prochain confer la recommandation biblique « aimer vous les uns et les autres ».
Déjà, partant de cette référence légendaire et primitif de ce nom « Ekofo », l’on peut facilement comprendre comment l’homme a pu fusiller le pouvoir de la Rd- Congo devant le dirigeant du pouvoir central essentiellement de Kinshasa où sest tenu le culte de requiem de celui qui avait crée le CPP ou encore des cantines populaires.
Se référant à la profondeur de son nom doublée de sa qualité méritée d’homme de Dieu, disciple du Christ, il a simplement dit la vérité des choses sans passer par le dos de la cuillère comme le ferai un prélat catholique à la trempe de Monseigneur Donatien Bafuidinsoni de la Cenco, de Monseigneur Sébastien-Joseph Muyengo Mulombe, évêque dUvira dans le Diocèse dInongo ou encore de l’archevêque de Kinshasa, le Cardinal Laurent Monsengwo Passinya pour appeler le chat par son nom sans se voiler la face.
Parcours de l’homme du 18 janvier
Le Pasteur François-David Ekofo n’est pas un parachuté pour ne pas dire médiocre, ce mot qui, à ce jour, à succès bien quil a longtemps logé dans les dictionnaires puisque validé par l’académie française depuis comme adjectif signifiant ce qui est situé entre le grand et le petit, qui est moyen, à l’égard, soit de la quantité. Ou encore dans son sens péjoratif signifiant ce qui est intermédiaire entre le bon et le mauvais, mais plus rapproché du mauvais.
Cet ecclésiaste protestant est un ancien étudiant de la Faculté de Théologie Protestante du Zaïre, l’actuelle Université Protestante au Congo-UPC dont le siège situé sur l’avenue ex 24 novembre en face du camp kokolo.
Après sa Licence, il a bénéficié d’une bourse d’études pour aller poursuivre ses études aux Etats-Unis où il a décroché un doctorat en Théologie. Et depuis, il dispense des cours à la Faculté de Théologie de l’UPC depuis plus de 25 ans.
Le Professeur François-David Ekofo est marié et père de quatre (4) enfants. Et en tant que Pasteur de profession, il est actuellement affecté à la Cathédrale du Centenaire Protestant de l’église du christ au Congo-ECC.