Aujourd’hui 9 décembre, le monde célèbre la journée internationale de la lutte contre la corruption. Cette dernière aucun secteur de la société. La corruption quand elle s’installe devient une gangrène qui nécessite des grands moyens pour en faire table rase.
Pour réduire les risques de mauvaise gestion et de corruption, l’implication des stratégies de repression et de contrôle sont nécessaires. A cela doit s’ajouter des systèmes d’alertes émanant soit des journalistes ou des acteurs de la société civile.
En RDC, le président de la République, Félix Antoine Tshisekedi a fait de la lutte contre la corruption son cheval de bataille. Il a ainsi activé la machine avec la mise en en-avant d’un outil de contrôle : « L’inspection générale des Finances (IGF) ». Pour l’animateur de cette institution, l’inspecteur général, Jules Alingete Key, la lutte contre la corruption doit être une affaire de tous. « A l’occasion de la Journée Internationale de lutte contre la corruption, Liguons-nous tous contre cette pratique qui plombe le développement économique de notre pays et appauvrit les collectivités au profit d’une poignée d’individus sans foi ni loi », a-t-il souligné.
De son côté le gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila Mbaka exprime sa satisfaction quant au passage de l’IGF pour le contrôle de sa gestion. « En cette journée mondiale contre la corruption, je suis fier d’être le gouverneur qui à Kinshasa, a été le premier à solliciter de l’IGF, le contrôle de sa gestion. La transparence et la redevabilité sont les piliers de l’État de droit « , renseigne le patron de la ville de Kinshasa.
Le 31 octobre 2003, l’Assemblée générale a adopté la Convention des Nations Unies contre la corruption, et a prié le Secrétaire général de charger l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) d’assurer le secrétariat de la Conférence des États Parties à la Convention.
En outre, le 9 décembre a été déclaré Journée internationale de lutte contre la corruption, afin de sensibiliser le monde à ce problème et pour faire connaître le rôle de la Convention en matière de lutte et de prévention.
Ben NOTO